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    Monocle et Lombard Odier – Repenser la pérennité III

    L’eau

    Lombard Odier et Monocle explorent ensemble la manière dont les entreprises révolutionnent la gestion des pénuries de ressources. Notre ressource naturelle la plus précieuse, l’eau, est sous la menace. Découvrez les start-ups qui luttent de façons innovantes contre la pénurie d’eau potable, les déchets plastiques et les vêtements à microfibres 


    Étude de cas 07 - Freitag - Suisse

    Daniel et Markus Freitag ont été les pionniers de la mode respectueuse de l’environnement avec leurs sacs fabriqués en bâches de camions usées qui ont rapidement été adoptés aux quatre coins du globe. Vingt ans après, les revoilà avec une nouvelle idée à contre-courant : ils ont lancé une gamme de vêtements confectionnés dans un rayon de 2 500 km de Zurich. Les deux frères étaient à l’affût de tenues de travail pour leurs employés quand ils ont réalisé qu’il existait peu d’alternatives aux tissus en coton, grands consommateurs de ressources.

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    Ils ont voulu montrer que l’on pouvait produire des vêtements durables sans qu’ils aient à traverser plusieurs continents avant d’arriver jusqu’à nous. Ils ont parcouru l’Europe à la recherche de fournisseurs pouvant les aider à créer un tissu en fibres de chanvre et de lin entièrement biodégradables. Au terme du cycle de vie des vêtements, seuls les boutons doivent être retirés avant d’être compostés.

    « Il n’a pas été aisé de trouver tous les producteurs », explique Elisabeth Isenegger, qui a travaillé sur le projet depuis le début. « Nous avons été un peu déçus quand nos premiers échantillons sont arrivés dans des sacs plastiques scellés. Nous avons dû tout repenser, du filetage au bouton ». Aujourd’hui, l’entreprise des frères Freitag est fière de ce qui a été accompli et étoffe continuellement une collection qui se veut à la fois adaptée à tous les moments de la journée et durer toute la vie.


    Étude de cas 08 - Seabin - Australie 

    Les surfeurs de Perth Pete Ceglinski et Andrew Turton ont affronté les vagues des plages les plus impressionnantes de l’Océan Pacifique pendant de nombreuses années. Puis, ils en ont eu assez de devoir slalomer entre les déchets flottants. C’est ainsi qu’en 2015, ils ont tous les deux mis au point un dispositif devant les aider à nettoyer les mers.

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    Deux ans plus tard, leur création, une poubelle flottante automatique baptisée « Seabin », est enfin prête à être commercialisée dans le monde entier. Et la société était déjà inondée de demandes bien même avant le lancement commercial du produit fin octobre. Plus de 40 000 ports de plaisance dans des pays comme le Brésil, le Canada et l’Allemagne souhaitent acquérir une Seabin. « La demande a été tout bonnement époustouflante », lance Ceglinski dans un sourire.

    Chaque poubelle fonctionne comme un filtre cylindrique semi-immergé qui aspire de l’eau et des débris à l’aide d’un moteur électrique. Le modèle a été perfectionné au moyen de tests réalisés avec des prototypes miniatures submergés dans des aquariums remplis de graines de sésame pour simuler des débris. Les modèles grandeur nature ont été testés par la suite dans des bassins de 300 mètres de longueur avant l’expédition du modèle final à Lyon en vue de sa fabrication en plastique HDPE entièrement recyclable.

    Le modèle de Seabin actuel doit être placé à proximité de quais flottants dans les eaux calmes d’un port de plaisance. Mais dans les 12 prochains mois, les deux surfeurs espèrent en lancer une nouvelle version adaptée aux quais fixes (qui fonctionnerait parfaitement d’ailleurs pour les canaux de Venise). La création d’une Seabin capable de résister aux vagues du grand large demeure toutefois l’objectif ultime. « Ce qu’on voudrait, c’est que notre société réussisse si bien à débarrasser les ports de plaisance du monde entier de détritus qu’on n’ait plus besoin de nous ! », indique Pete Ceglinski.


    Étude de cas 09 - Ananas Anam - Royaume-Uni

    Monocle3_Article-D.jpgChaque année, ce sont environ 25 millions de tonnes de feuilles d’ananas qui sont incinérées ou décomposées. Carmen Hijosa, fondatrice du fabricant de textile AnanasAnam, basé à Londres, a cherché à s’attaquer à ce gaspillage inutile. Elle a trouvé une solution innovante consistant à transformer ce déchet agricole en un textile à la mode appelé « Piñatex ». Fabriqué à partir des fibres des feuilles, ce matériau qui ressemble au cuir ne s’inscrit pas seulement dans une optique végane ; c’est aussi une source de revenus supplémentaire pour les agriculteurs des Philippines et d’autres pays.

    « Je suis allée pour la première fois aux Philippines dans les années 1990 avec pour mission de relancer le marché de l’exportation du cuir », explique Carmen Hijosa. Et d’ajouter que c’est ce voyage qui a inspiré la création d’AnanasAnam. Les fibres naturelles des feuilles d’ananas sont utilisées depuis des siècles dans la fabrication traditionnelle des vêtements tissés aux Philippines, mais personne ne s’était aventuré jusqu’ici à produire des textiles non-tissés avec ce matériau. Pendant les sept années qui ont suivi, Carmen Hijosa a multiplié les recherches sur l’emploi des fibres issues de feuilles et a établi le siège de son entreprise à Londres, avec également des activités aux Philippines et à Barcelone.

    Le textile révolutionnaire à base de plante d’AnanasAnam est disponible dans cinq coloris (charbon, naturel, marron, or et argent) et est devenu une alternative solide et versatile au cuir. Il peut être adapté facilement pour tout fabriquer, des mocassins aux vestes en passant par les sacs.


    Étude de cas 10 - Desolenator - Royaume-Uni

    William Janssen et Alexei Levene ont une vision ambitieuse pour leur entreprise primée : lutter contre la pénurie mondiale d’eau qui, d’après les estimations des Nations Unies, concernera la moitié de la population mondiale d’ici 2030. Leur Desolenator à énergie solaire, qui sera officiellement lancé aux États-Unis en 2018, est capable de purifier l’eau qu’elle qu’en soit la source, y compris l’eau de mer.

    Plusieurs modèles faciles à entretenir sont disponibles. Le Desolenator peut être utilisé partout, de la maison aux yachts de luxe, pour un usage quotidien ou en cas d’urgence. Il peut même fournir de l’eau purifiée à des communautés entières dans les pays en développement. Commercialisé en premier lieu dans des régions où les pénuries d’eau sont fréquentes, comme en Californie, le Desolenator vise à faire de cette question une histoire ancienne et fera don de 1 000 litres d’eau avec chaque unité vendue. Il est également bon pour l’environnement grâce à des filtres minéraux complémentaires qui en feront une alternative saine à l’eau achetée en magasin.

    Créée en 2015, la société siégeant à Londres est forte à ce jour d’une équipe de 12 collaborateurs et compte des sites de production au Japon et aux Pays-Bas. Alors que Desolenator prépare le lancement de son premier produit pour l’an prochain, son cofondateur Alexei Levene nous fait part des objectifs de l’entreprise : « nous voulons être un élément de la solution et sensibiliser à la crise de l’eau. Nous célébrerons le jalon d’un milliard de litres d’eau fournis et, d’ici là, nous travaillons pour atteindre le chiffre de 10 milliards d’ici 2030. »

    Information Importante

    Le présent document de marketing a été préparé par Lombard Odier (Europe) S.A., un établissement de crédit agréé et réglementé par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) au Luxembourg. La publication de document de marketing a été approuvée par chacune de ses succursales opérant dans les territoires mentionnés au bas de cette page (ci-après « Lombard Odier »).

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