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    Comment la nouvelle génération d’entrepreneurs va-t-elle changer le visage de la richesse ?

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    Dans le monde du pouvoir et de l’ambition, c’est de nouveau le statu quo. Les entrepreneurs du nouveau millénaire ont opéré une véritable transition en termes d’innovation et d’investissement, alors qu’il n’y a jamais eu autant de millionnaires âgés de moins de 21 ans. Dans un contexte où les chambres deviennent de nouveaux centres de décision et que les travaux universitaires dessinent les start-ups de demain, quelle sera l’influence de cette génération sur le paysage de la fortune mondiale ?


    La génération du millénaire

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    Ce qui définit avant tout la génération du millénaire, c’est sans aucun doute l’entreprenariat. Avec un nombre record de millionnaires âgés de moins de 21 ans, ceux-ci ont un véritable impact sur la richesse et l’investissement. Non seulement la génération du millénaire est à l’origine de technologies révolutionnaires, mais elle attend que les sociétés avec lesquelles elle travaille adoptent le même schéma de pensée. L’innovation, la facilité d’utilisation et la transparence sont à présent les ingrédients indispensables à la chaîne de valeur. Une bonne nouvelle pour nous, puisque les sociétés traditionnelles de tous les secteurs sont poussées à s’adapter ou à s’incliner.

    Ce qui fait la différence entre les jeunes entrepreneurs d’aujourd’hui et ceux des autres générations, c’est la façon dont ils abordent la technologie et la richesse.

    Ces jeunes pousses de créateurs ont grandi en personnalisant leurs Nike et en concevant leurs propres manettes d’X-Box. Pas étonnant que les services soient à présent pensés sur mesure, et non plus comme une option. A peine notent-ils un besoin sur le marché qu’ils s’empressent d’y répondre en créant leurs propres sociétés.

    Agé de 26 ans, le Londonien Daniel Attia, par exemple, est parti d’un constat simple. Les agents immobiliers ne méritaient pas selon lui leur 2% (en moyenne) de commission. Il a donc cofondé Yopa.co.uk, un site Internet de vente et d’achat immobilier en ligne bénéficiant d’une structure de tarification simple et détaillée. Lancé l’année dernière, le site Internet a déjà créé la surprise sur le marché immobilier britannique, qui brasse des milliards de livres sterlings.

    Daniel Attia et ses associés cumulent des dizaines d’années d’expérience sur le marché immobilier. Ils ont pris le temps d’en étudier le fonctionnement de l’intérieur, mais sont suffisamment jeunes et ambitieux pour suivre leur instinct vers un modèle commercial plus démocratique et plus efficace. Ils savent aussi que s’ils ne révolutionnent pas eux-mêmes ce secteur grevé par les commissions, quelqu’un d’autre le fera.

    « Nous avons remarqué que c’est le seul secteur archaïque qui n’a absolument pas changé depuis bien longtemps, attendant sagement que quelqu’un le remette en question », explique Daniel Attia.

    Les clients choisissent entre trois tranches tarifaires en toute transparence. Pour les entrepreneurs comme Daniel Attia, cette transparence et un service client solide sont les pierres angulaires des affaires aujourd’hui. Son bureau est disponible 24/24h et 7/7j par téléphone et courrier électronique. Et Daniel Attia d’ajouter : « Nous faisons en sorte qu’un membre de l’équipe soit présent dans les locaux en permanence, tous les jours, jour et nuit. »

    Les atouts de cette pression progressive exercée par les entrepreneurs du millénaire sur le service, le prix et l’accessibilité ont une influence positive sur tous les autres secteurs.
    Il semble que les fondateurs du secteur technologique dans leur vingtaine en savent plus que les autres générations. Ironiquement, ces jeunes entrepreneurs génèrent leurs premiers millions car leur attitude envers la richesse et l’investissement est différente de celle de leurs parents et des autres générations.

    Les adultes nés après 1985 ont grandi dans un climat de récession qui a incontestablement formé un point de vue plutôt prudent vis-à-vis de l’investissement sur le marché boursier. Ils ont également développé une sensibilité à l’égard de la volatilité du marché. Bien qu’elle possède moins de connaissance en finance que ses parents, la génération du millénaire devient plus rapidement prospère, non seulement grâce au succès de ses start-ups mais aussi grâce aux héritages dont elle jouit.

    Selon une étude publiée cette année, la génération de millionnaires du millénaire a hérité d’une fortune supérieure à celle de n’importe quelle autre génération. Celle-ci établit que 45% des adultes âgés de 18 à 35 ans ont des parents fortunés, contre 28% pour les millionnaires de la génération X ou les baby-boomers. Ce filet de sécurité a favorisé l’entreprenariat chez la génération du millénaire tout en transformant les relations des conseillers financiers avec leurs clients.

    Les réunions durent généralement une heure, mais les jeunes entrepreneurs insistent pour qu’elles ne prennent pas plus de 30 minutes.

    Le directeur d’une société de relations publiques californienne s’est récemment plaint du nouveau type de réunions entre ses clients et les jeunes fondateurs du secteur technologique. Les réunions durent généralement une heure, mais les jeunes entrepreneurs insistent pour qu’elles ne prennent pas plus de 30 minutes. La génération du millénaire change les règles, remplaçant les longs et luxueux déjeuners contre un court échange autour d’un café. Les conseillers financiers affinent leur discours de présentation de trois minutes plutôt que de prouver la valeur d’un investissement en inondant les clients de documents.

    Par extension, les jeunes entrepreneurs souhaitent qu’on s’adresse à eux en des termes clairs et directs. Ils s’opposent aux structures de tarification déguisées dans un jargon obscur. Parce que les start-ups comme Yopa et Antlos, qui permettent à une clientèle non élitiste d’avoir accès à des bateaux et yachts façon Airbnb, selon une structure de tarification prédéterminée et des commissions claires, deviennent la norme, que ce soit pour louer un yacht ou pour réaliser un investissement. Un rapport commissionné par Deloitte sur la gestion de fortune de la génération du millénaire confirme cette tendance des commissions basées sur la performance et non plus fixes.

    Cette génération a permis aux clubs d’investisseurs de passer à la vitesse supérieure. Des communautés en ligne mettent en relation des investisseurs tout autour de la planète pour partager idées et stratégies. La génération du millénaire a fait de la concurrence effrénée un tabou et a rendu la collaboration indispensable. Il en est de même de leur volonté d’afficher une transparence totale et de dévoiler leurs participations aux membres de leur communauté, en ligne ou autre. L’entrepreneur Jon Medved (qui n’appartient pas à la génération du millénaire) a fondé OurCrowd pour démocratiser le capital-risque. Avec un patrimoine net minimum d’USD 1 million, n’importe qui peut investir au côté des milliardaires et devenir un gourou du capital-risque. Le prix d’entrée s’élève à USD 2’500, avec des investisseurs qui comptent parmi leurs rangs Andreessen Horowitz, Sequoia ou encore GE.

    La génération du millénaire a fait de la concurrence effrénée un tabou et a rendu la collaboration indispensable.

    L’un des avantages de sites comme OurCrowd est la possibilité d’investir dans des sociétés, comme Uber ou Google, avant que le cours de leurs actions ne s’envole. Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, et sa femme, qui ont donné 99% de leurs actions dans le site de réseautage social, soit USD 46 milliards, à des causes humanitaires, illustrent parfaitement leur génération. D’autres acteurs du millénaire n’ont pas forcément les moyens de redistribuer USD 1 milliard par an pour les trois années à venir, comme peut le faire Mark Zuckerberg, mais l’engagement philanthropique et pour les causes sociales représentent un critère important lorsque ces nouveaux millionnaires décident de placer leur argent. Pour cette génération, l’argent n’est pas le seul indicateur de succès, pas plus que les biens matériels ne comblent sa soif de reconnaissance, c’est la qualité de vie qui lui importe le plus.

    Soixante-dix pour cent des diplômés d’universités américaines en 2016 sont plus sensibles au bien-être au bureau qu’aux avantages financiers. Presque tous pensent qu’il est plus important de travailler pour une entreprise socialement responsable et de favoriser les valeurs personnelles ainsi que l’évolution professionnelle plutôt qu’avoir un salaire élevé. Ceci pourrait expliquer pourquoi, dans la seule ville de Chicago, le nombre de MBA travaillant dans des sociétés technologiques (plutôt qu’en finance) a augmenté de 6% à 12% depuis 2007.
    On trouve d’autres preuves dans la Silicon Valley. Les stock-options et zéros supplémentaires sur le salaire annuel ne sont pas les arguments qui décident les créateurs convoités à changer de société. Les horaires flexibles, un environnement positif et un aménagement confortable sont les vraies valeurs ajoutées à leurs yeux. La possibilité de travailler à distance à plein temps, ou même quelques mois par an seulement, ainsi que l’authenticité – une marque qui est honnête avec ses clients et ses employés, sont des avantages qui n’ont pas de prix. Ils attendent les mêmes avantages des sociétés avec lesquelles ils travaillent ou qu’ils parrainent, ce qui veut dire que l’avenir réserve davantage de partenariats de marques, que ce soit pour des causes sociales, créatives ou technologiques.

    Il semble que l’heure est au changement positif de notre monde, ce qui rend les placements alternatifs ou d’impact particulièrement attirants pour les 70% de la génération du millénaire. Le désir de jouer un rôle actif dans le monde ne se limite pas aux affaires. Il influence également les décisions prises dans bien d’autres domaines de la vie : comment et où voyager, quelles expériences rechercher.

    Il semble que l’heure est au changement positif de notre monde, ce qui rend les placements d’impact ou alternatifs particulièrement attirants pour les 70% de la génération du millénaire.

    Qu’elles adaptent leur technologie pour convenir à ces nouveaux clients ou qu’elles s’associent avec d’autres entreprises qui peuvent satisfaire leurs besoins, les sociétés de services financiers ou autres figureront en bonne place. Le paysage de la richesse change et les millionnaires de la génération du millénaire sont là pour rester. Après tout, les jeunes fondateurs connaissent des débuts modestes, mais une fois qu’ils découvrent les secrets d’une start-up fructueuse, qui peut les arrêter ?

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