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Investir dans ce qui compte le plus : la nature à l’honneur à Davos 2025
points clés.
Pour libérer les flux d’investissement nécessaires à la transition vers une économie durable, les gouvernements, les entreprises et les institutions financières doivent correctement évaluer quatre types de capital : naturel, social, humain et produit
La nature, dont dépend plus de la moitié du PIB mondial, devrait être le point de départ. Les entreprises doivent dès maintenant prendre conscience de la valeur de la nature et investir dans celle-ci, sans quoi elles exposeront leurs modèles d’affaires à de profondes disruptions
Le secteur du café est susceptible d’être à l’avant-garde de la « transition terrestre », passant des monocultures à l’agriculture régénératrice et créant ainsi de nouvelles opportunités d’investissement.
Le Forum économique mondial de Davos 2025 a donné la priorité à la nature, à la fois en tant qu’opportunité d’investissement prometteuse et en tant qu’outil fondamental pour rendre les entreprises plus résilientes, lutter contre le changement climatique et inverser les dommages environnementaux.
Lors d’une table ronde dédiée à la mobilisation des marchés financiers, dans le but de libérer les capitaux nécessaires pour répondre aux défis actuels, des experts mondiaux de la finance et du changement climatique ont mis à l’honneur la nature et la « transition terrestre ». Ce concept, qui repose sur la restauration de terres exploitées et dégradées grâce à des approches telles que l’agriculture régénératrice et la reforestation, s’est imposé comme le point de départ des discussions sur la nature.
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À l’occasion de cet événement animé par The Capitals Coalition au stand des Objectifs de développement durable (ODD) du Pacte mondial de l’ONU, Hubert Keller, Associé-gérant Senior chez Lombard Odier, s’est joint à des leaders d’opinion renommés dont Al Gore (ancien vice-président des États-Unis et fondateur-président de The Climate Reality Project), Sandrine Dixson-Declève (autrice et présidente de Earth4All), André Hoffmann (vice-président du conseil d’administration de Roche et auteur de l’ouvrage The New Nature of Business) et Paul Polman (ancien CEO d’Unilever et auteur de l’ouvrage Net Positive: how courageous companies thrive by giving more than they take). Ensemble, les intervenants ont débattu de l’importance d’attribuer une valeur économique au capital naturel et d’investir dans sa régénération.
Sachant que plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature, celle-ci constitue un point d’entrée crucial pour les entreprises qui doivent ajuster leur modèle d’affaires en faveur de la transition vers un modèle économique durable
Attribuer leur juste valeur à quatre types de capital, à commencer par la nature
Les participants ont constaté que les entreprises visionnaires commencent déjà à intégrer quatre types de capital (naturel, social, humain et produit) dans leurs prises de décisions, en calculant les risques et les opportunités inhérents à chacun d’entre eux. Pour les marchés financiers, comme l’ont expliqué les intervenants, la capacité à attribuer une valeur robuste à ces formes de capital sera essentielle à la libération des flux d’investissement et de capitaux.
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Sachant que plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature1, celle-ci constitue un point d’entrée crucial pour les entreprises qui doivent ajuster leur modèle d’affaires en faveur de la transition vers un modèle économique durable. Toujours selon les intervenants, les institutions financières sont de plus en plus nombreuses à réaliser l’ampleur de leur exposition aux risques liés à la nature, notamment par le biais des actifs réels et des matières premières agricoles, parmi les plus vulnérables face au changement climatique et aux événements météorologiques extrêmes.
Hubert Keller a expliqué que de nouvelles opportunités d’investissement dans la nature émergent, comme par exemple dans le secteur agroalimentaire avec la constitution de chaînes d’approvisionnement résistantes au climat et favorables à la nature.
La clé pour faciliter la transition terrestre, selon lui, est d’identifier les dépenses d’investissement nécessaires à la conversion des terres dégradées en campagnes productives et respectueuses de la nature, telles que les agroforêts, et « veiller à ce que ces campagnes maintiennent une production qui soit justifiée en termes économiques ».
Dans nos systèmes alimentaires, première cause de déforestation et de perte de biodiversité, cela consistera à abandonner les monocultures industrielles dépendantes des produits chimiques en faveur d’une « production alimentaire qui promeut la nature et a des répercussions positives pour les communautés locales ».
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nature : consommer plus pour inverser le changement climatique
S’appuyant sur des exemples concrets, Hubert Keller a mis en avant la chaîne de valeur du café, un secteur « mûr pour une profonde transformation ».
Le moment est idéal pour mobiliser des capitaux institutionnels, les utiliser en guise de dépenses d’investissement en faveur de la transition et créer une chaîne de valeur plus efficiente en mettant les exploitations productives en contact direct avec les acheteurs en gros
Chaque jour, environ 3 milliards de tasses de café sont bues dans le monde, a-t-il rappelé. Chaque année, le secteur émet 220 millions de tonnes de CO₂2. Les grains proviennent essentiellement d’exploitations en monoculture sur des terres dégradées et déboisées de l’hémisphère sud.
Toutefois, a-t-il ajouté : « La production de café peut être transformée en un modèle agroforestier [respectueux de la nature] aboutissant à un produit de meilleure qualité. Le problème, c’est que la majeure partie de la valeur se situe en aval : les grains de café verts coûtent USD 3,5 le kilo à la plantation, contre USD 75 le kilo dans votre cafetière3. Le moment est idéal pour mobiliser des capitaux institutionnels, les utiliser en guise de dépenses d’investissement en faveur de la transition et créer une chaîne de valeur plus efficiente en mettant les exploitations productives en contact direct avec les acheteurs en gros, grâce à des contrats d’achat à long terme. »
« En supprimant les intermédiaires au sein de la chaîne de valeur, on peut souvent vendre moins cher directement auprès des acheteurs finaux. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas toujours de « prime écologique ». Dans certains cas, il est possible de créer des chaînes de valeur plus durables et plus efficientes qui sont plus rentables pour les acheteurs finaux. Nous pouvons transformer le secteur du café, et bien d’autres, afin d’améliorer les résultats environnementaux, économiques et sociaux tout en libérant le potentiel d’investissement », a-t-il conclu.
Évaluer le coût des risques liés à la nature et au climat
L’importance d’attribuer une valeur au capital naturel a été soulignée lors d’une autre table ronde consacrée à la valorisation de la nature, organisée au ClimateHub et animée par GreenUp, groupe suisse engagé dans la promotion de la durabilité et l’organisation d’événements.
Jörg Eigendorf, Chief Sustainability Officer chez Deutsche Bank, a annoncé aux participants que la première étape consistera à intégrer les risques liés à la nature et au climat aux comptes financiers, en tant qu’élément de passif. Il a rappelé que les marchés n’étaient pas parvenus à refléter le véritable impact des activités commerciales sur la nature (coûts des externalités dus à la pollution, à la déforestation et à d’autres pratiques nuisibles) et a souligné que les gouvernements devaient définir un cadre approprié pour que ces coûts deviennent des engagements comptables.
Prenant pour exemple l’élevage, grand responsable de la déforestation dans le monde, il a expliqué : « Si vous achetez de la viande qui nuit beaucoup aux forêts, il faut en assumer le coût. Il faut monétiser la protection des forêts. Dans le cas contraire, elles finiront par disparaître. »
Peter Bakker, président et CEO du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable, a également mis cet aspect en avant : pour inclure à la valorisation d’une entreprise des facteurs tels que son exposition aux risques liés au climat et à la nature et les mesures qu’elle compte mettre en place pour y répondre, il faut d’abord bien les comprendre.
Si l’on intègre les plans de transition et le risque de ruptures liées à la nature et au climat dans la valorisation d’une entreprise, la valeur de sa base d’actifs pourrait diminuer
Le professeur Kai Andrejewski, Associé senior chez Agora Strategy Group, a fait remarquer que cela pourrait bouleverser les valorisations des entreprises. Si l’on intègre les plans de transition et le risque de disruption liées à la nature et au climat dans la valorisation d’une entreprise, a-t-il expliqué, la valeur de sa base d’actifs pourrait diminuer. Ainsi, de nombreux modèles d’affaires en vigueur aujourd’hui pourraient ne plus être viables.
« Il n’est pas nécessaire d’inventer de nouvelles méthodes comptables, mais il faut appliquer différemment les principes existants », a-t-il dit. « Lorsque vous analysez les valorisations, pensez à tout ce qui pourrait constituer une disruption et n’oubliez pas que toute disruption peut effacer la valeur d’un actif. »
En revanche, la bonne nouvelle est que les entreprises capables de produire des biens ou services en utilisant moins de ressources, ou en ayant un impact environnemental positif, seront rentables. « Les dirigeants et les entrepreneurs compétents définiront des modèles d’affaires générateurs de cash-flows positifs, tout en tenant compte des risques de disruption », a-t-il poursuivi.
La véritable valeur : analyse holistique
Chez Lombard Odier, nous sommes convaincus que les risques et les opportunités liés à la nature, au climat et à la transition constituent des éléments essentiels dans l’évaluation des entreprises, tous secteurs économiques confondus. Les solutions pour atténuer ces risquent ouvrent également la voie à de nouvelles opportunités.
Pour déterminer l’exposition d’une entreprise aux facteurs de durabilité, nous devons nous positionner au-delà des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance traditionnels, qui sont souvent de nature rétrospective, afin de quantifier l’exposition de cette entreprise aux risques liés au climat et à la nature, ainsi que la façon dont elle compte atténuer ces risques ou s’y adapter. Nous pourrons alors évaluer sa viabilité à long terme dans le cadre de la transition vers un monde « net-zéro » respectueux de la nature.
Il est essentiel que les entreprises, les gouvernements et le secteur financier attribuent leur juste valeur à toutes les formes de capital. Cependant, la nature, pierre angulaire de notre économie et base de toute vie sur Terre, doit être le point de départ. En attribuant une juste valeur à la nature et en mobilisant des capitaux pour investir dans des chaînes de valeur régénératrices et plus efficientes, nous pourrons renverser la tendance à la déforestation, à la dégradation des paysages et à la perte de biodiversité. Cette démarche est fondamentale dans la construction d’un modèle économique « net-zéro » respectueux de la nature.
Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA (ci-après « Lombard Odier »).
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