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Trois graphiques incontournables en janvier pour les investisseurs
En ce début d'année 2025, marqué notamment par l’évènement politique majeur qu’a constituée l’investiture de Donald Trump ce 20 janvier, plusieurs indicateurs financiers méritent une attention particulière pour les investisseurs. Dans cet environnement économique en constante mutation, les investisseurs doivent avant tout rester vigilants et s’appuyer sur des données solides pour ajuster leurs stratégies d’allocation d’actifs au sein de leur portefeuille.
Les tendances de marché évoluent rapidement, sous l’effet de nombreux facteurs tant macroéconomiques que géopolitiques. Il convient néanmoins d’adopter une posture prudente, tout en conservant une veille active sur les tendances pour ajuster les allocations et saisir de nouvelles opportunités. Ce mois-ci, nous mettons en avant trois domaines d’intérêts pour les investisseurs.
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Dans un premier temps, le Bitcoin, dont le cours a récemment dépassé les USD 100'000, en nous interrogeant sur une exposition potentielle à cette cryptomonnaie dans un portefeuille multi-actifs. En second point, les obligations à haut rendement américaines et leur surperformance par rapport, notamment, aux actifs européens équivalents. Enfin, le marché des emballages en plastique réutilisables présente des opportunités d’investissement grâce à des perspectives de croissance intéressantes, tout en contribuant à réduire la pollution plastique dans le monde.
1. Bitcoin : performance exceptionnelle mais volatilité sous-estimée dans un portefeuille
Début décembre 2024, le Bitcoin a franchi pour la première fois de son histoire le seuil des USD 100’000, ce qui a porté son rendement à 120% sur l’ensemble de l’année1. Le franchissement de ce cap symbolique a suscité un intérêt accru des investisseurs institutionnels, y compris des fonds de pension2.
Nous ne considérons pas le Bitcoin comme un actif financier de la même catégorie que les instruments que nous utilisons pour constituer les portefeuilles de nos clients
Cependant, il est nécessaire de rappeler que malgré son potentiel de rendement élevé, le Bitcoin demeure un actif extrêmement volatil. Même une allocation de Bitcoin très faible dans un portefeuille multi-actifs accroît de manière disproportionnée le risque au sein de celui-ci.
En atteste le graphique ci-dessous, qui modélise des allocations respectives de 2%, 5% et 10% au sein d’un portefeuille . Comme nous l’évoquions début janvier dans nos perspectives d’investissement, une allocation de 10% en bitcoins multiple par deux la volatilité globale du portefeuille (voir graphique ci-dessous).
En outre, l'utilisation du Bitcoin dans des activités illicites ou criminelles (pouvant aller jusqu’à 23% de l’ensemble des transactions effectuées en cryptomonnaie, selon Europol3) demeure un risque majeur pour les portefeuilles, positionnant davantage cette cryptomonnaie comme un instrument spéculatif qu'un actif stable.
Une analyse approfondie et une surveillance continue sont essentielles pour intégrer efficacement le Bitcoin dans une stratégie d'investissement diversifiée
Il est essentiel de rappeler que nous ne considérons pas le Bitcoin comme un actif financier de la même catégorie que les instruments que nous utilisons pour constituer les portefeuilles de nos clients.
Nous soutenons donc qu’il est crucial pour les investisseurs d'évaluer soigneusement l'impact du Bitcoin sur le profil de risque global du portefeuille avant de se décider à détenir des cryptomonnaies : une analyse approfondie et une surveillance continue sont essentielles pour intégrer efficacement le Bitcoin dans une stratégie d'investissement diversifiée.
2. La performance robuste des obligations à haut rendement américaines
En 2025, le crédit américain à haut rendement connaitra-t-il des performances similaires à l’année passée ? Ce dernier semble en effet porté par un exceptionnalisme économique américain qui devrait se poursuivre en 2025, soutenu par des conditions de marché favorables et des politiques économiques axées sur la croissance..
La résilience de l’économie américaine, couplée à un marché du travail robuste et un environnement favorable aux entreprises sur le marché domestique, devrait permettre au crédit américain à haut rendement de surperformer les autres segments obligataires
Cette dynamique devrait ainsi continuer sur sa lancée, soutenue par plusieurs facteurs : d’une part, la stratégie « America First », mise en avant par Donald Trump lors de sa campagne présidentielle, semble trouver écho dans la ratification de nombreux décrets dès le premier jour de son investiture en faveur des entreprises domestiques, notamment via un environnement réglementaire plus souple et des incitations fiscales prolongées4.
D’autre part, la résilience de l’économie américaine, couplée à un marché du travail robuste et un environnement favorable aux entreprises sur le marché domestique, devrait permettre au crédit américain à haut rendement de surperformer les autres segments obligataires.
En outre, un taux de défaut contenu et des écarts de taux historiquement bas (« spread », écart réduit entre les rendements des obligations à haut rendement et ceux des obligations d'État) permettent d’envisager des perspectives de rendements attractifs pour l’année à venir.
Le graphique ci-dessous en atteste : en janvier 2025, le spread des swaps de défaut (CDS, « Credit Default Swap ») sur les obligations américaines à haut rendement d’échéance à 5 ans s’établit autour de 30 points de base, traduisant un risque de défaut relativement faible pour ces obligations. Une résilience qui s’explique en partie par des fondamentaux d’entreprise solides et un accès fluide au financement.
Néanmoins, une sélection rigoureuse des émetteurs demeure essentielle, notamment dans des secteurs comme celui de l'automobile et surtout de la santé, ce dernier étant particulièrement sensible aux évolutions politiques et réglementaires. Dans ce segment du crédit américain, nous privilégions plutôt les émetteurs à haut rendement dans les secteurs de l’énergie (soutenu par les mesures de Donald Trump en faveur des hydrocarbures), et de l’hôtellerie de luxe, qui profite de l’augmentation des voyages d’affaire.
Emballages réutilisables : réduction de la pollution plastique et opportunités économiques
Plus que jamais, nous devons repenser notre relation au plastique pour accélérer la transition vers une économie circulaire, durable et favorable pour la nature. Selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)5, réduire la pollution plastique de 80% d’ici à 2040 permettrait d’éviter plus de USD 3’250 milliards de dommages liés aux impacts sanitaires et environnementaux, notamment en matière de climat, de pollution et de dégradation des écosystèmes marins.
Une récente étude du Forum Économique Mondial (WEF) souligne qu’un passage à 20% d’emballages réutilisables d’ici 2040 pourrait diminuer de 20% les fuites de plastique
Toujours selon le PNUE, pour y remédier, le recyclage et la réutilisation de plastique à usage unique demeurent une priorité. Le plastique à usage unique représente aujourd’hui encore 50 % de la production mondiale de plastique, tandis que seulement 9 à 10 % des déchets plastiques sont recyclés à l’échelle mondiale. Le reste est soit incinéré, mis en décharge ou, pire encore, dispersé dans l’environnement sous forme de microplastiques et de déchets industriels non maîtrisés.
Une récente étude du Forum Économique Mondial (WEF)6 souligne qu’un passage à 20% d’emballages réutilisables d’ici 2040 pourrait diminuer de 20% les fuites de plastique. Ces dernières sont caractérisées par les déchets plastiques, tels que les microplastiques et pertes industrielles, qui échappent aux systèmes de gestion et se retrouvent dans l’environnement, polluant gravement les océans et les sols.
Le marché mondial des emballages réutilisables connaît une forte croissance, portée par des innovations et une pression réglementaire accrue contre les plastiques à usage unique et pourrait représenter une opportunité d’investissement notable.
Le marché mondial des emballages réutilisables était en effet estimé à USD 132,8 milliards en 2024 et devrait atteindre USD 214,3 milliards d’ici 2032
Selon un récent rapport de Global Market Insights7, le marché mondial des emballages réutilisables était en effet estimé à USD 132,8 milliards en 2024 et devrait atteindre USD 214,3 milliards d’ici 2032 selon des estimations conservatrices, enregistrant un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 6,1 % sur cette période. Et ce marché ne se limite pas aux seuls emballages alimentaires ou industriels, s’étendant également aux secteurs de la logistique, de la grande distribution ainsi que de la cosmétique, où des alternatives réutilisables permettent de réduire les coûts et d'améliorer la durabilité des chaînes d’approvisionnement.
Chez Lombard Odier, nous pensons que les investisseurs ont un rôle clé à jouer dans la transformation de la chaîne de valeur du plastique et ainsi accélérer la transition vers un modèle économique durable et favorable de la nature. L’opportunité pour les investisseurs est considérable : alors que la réglementation devient plus stricte et que la demande des consommateurs évolue vers des solutions durables et respectueuses de l’environnement, les entreprises capables d’adapter leurs modèles d’affaires à ces nouvelles exigences pourraient en tirer un avantage concurrentiel majeur et générer des rendements substantiels.
Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA (ci-après « Lombard Odier »).
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