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Gestion de fortune sur mesure en Belgique : Denis Pittet et Geoffroy Vermeire partagent leurs perspectives
Article publié dans L’Echo et De Tijd, 28 novembre 2024.
Le gestionnaire de fortune suisse Lombard Odier, récemment installé à Anvers, concentre ses efforts sur les familles flamandes aisées, en particulier celles qui envisagent une transmission de leur patrimoine. Une stratégie pensée pour renforcer sa clientèle dans une région clé.
L'Uitbreidingstraat, à Anvers, ne possède peut-être pas l’élégance d’une avenue parisienne, mais selon Geoffroy Vermeire, Responsable des activités belges de Lombard Odier, et Denis Pittet, Associé-gérant de Lombard Odier, son cachet discret en fait l’emplacement idéal pour le nouveau bureau belge de la banque privée.
« On peut nous comparer aux maisons spécialisées en haute horlogerie et en haute couture », explique Geoffroy Vermeire. « Ce sont des maisons qui se distinguent des autres par leur savoir-faire », ajoute-t-il. « Une maison comme Hermès ne vous propose pas seulement des sacs à main de différentes couleurs et de différentes tailles. On y trouve, entre autres, des selles d’équitation haut de gamme. Nous partageons cette approche : nous offrons des produits d’investissement standards, tout en travaillant de manière totalement personnalisée. »
Si vous ne faites jamais comprendre à votre enfant que l’argent ne tombe pas du ciel, vous ne pourrez pas le blâmer plus tard s’il dilapide son capital
Le groupe suisse, dont les origines remontent au XVIIIᵉ siècle, cible ce que l’on appelle le « wealth segment » du private banking, à savoir des clients qui disposent généralement d’au moins EUR 5 millions d’actifs à investir.
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Selon Geoffroy Vermeire et Denis Pittet, cette clientèle se concentre de plus en plus en Flandre, d’où l’ouverture de nouveaux bureaux à Anvers: « Nous le faisons parce que nous sommes conscients qu’une grande partie de la future richesse se trouve ici, en Flandre. Il est donc important d’avoir une présence locale. »
Les entrepreneurs en fin de carrière cèdent leur place
« La Flandre, riche en PME, compte de nombreux entrepreneurs âgés de 55 à 75 ans qui atteignent une étape clé : celle de vouloir céder leur entreprise », poursuit Geoffroy Vermeire. « De plus, le marché belge regorge d’acteurs du private equity (des entreprises non cotées), stimulant la dynamique des fusions et des acquisitions. C’est un terrain de chasse idéal pour les banquiers que nous sommes. »
Ces ambitions sont loin d’être modestes, car Lombard Odier ne compte aujourd’hui qu’une dizaine de banquiers en Belgique. « L’objectif est de doubler ce nombre dans les trois à cinq prochaines années », explique Geoffroy Vermeire. « Notre croissance est de 5 à 7% par an en Belgique. C’est plus que les 3 à 4% de croissance pour tout le groupe. »
Lombard Odier, qui gère EUR 318 milliards d’actifs dans le monde, n’est évidemment pas le seul groupe à avoir bien compris l’intérêt du private banking en Flandre.
Dans les grandes familles d’entrepreneurs, les enfants ont tendance à s’expatrier (...) c’est là que notre travail commence
Les Néerlandais ABN Amro et Van Lanschot Kempen, les Français Indosuez, BPCE ou Banque Transatlantique jouent des coudes, depuis quelques années, pour s’approprier une part grandissante du gâteau flamand. L’été dernier, un confrère suisse tout aussi prestigieux, Edmond de Rothschild, a également ouvert un bureau à Gand.
Dès lors, comment Lombard Odier se différencie-t-il de ses concurrents? « De nombreux grands acteurs orientent de plus en plus leurs clients vers la gestion discrétionnaire, ce qui revient à prendre toutes les décisions d’investissement à leur place », répond Denis Pittet. « Nous leur proposons également cette stratégie, mais sans pour autant l’imposer. Chez nous, ils auront toujours accès à une gestion-conseil personnalisée. En clair, ils prennent eux-mêmes les décisions d’investissement sur base de nos conseils. »
À noter que la gestion de patrimoine va bien au-delà de la gestion d’un portefeuille d’investissements, comme le souligne Denis Pittet. « La planification financière est tout aussi cruciale. Nous examinons, en compagnie des familles, leurs futurs besoins financiers, la manière de transmettre à terme leur patrimoine à la génération suivante ou encore, la meilleure stratégie fiscale possible. »
« Dans les grandes familles d’entrepreneurs, les enfants ont tendance à s’expatrier », ajoute Geoffroy Vermeire. « Ils partent s’installer à Hong Kong, Paris, Londres. Et c’est là que commence notre travail. Car tous ces déménagements ont aussi des conséquences fiscales sur leur patrimoine. Il n’y a pas beaucoup d’acteurs sur le marché belge de la banque privée qui peuvent gérer tout cela. Nos experts fiscaux peuvent les aider, et notre système de gestion technologique garantit que chaque membre de la famille bénéficie des mêmes investissements cela où qu’il se trouve dans le monde. »
Le syndrome de la Ferrari
L’éducation financière fait partie également de la mission de Lombard Odier, comme l’expliquent Denis Pittet et Geoffroy Vermeire. « Nous conseillons aux familles fortunées d’enseigner à la nouvelle génération le respect du patrimoine constitué », explique Denis Pittet.
« Cela commence dès l’âge de sept ans. Si vous ne faites jamais comprendre à votre enfant que l’argent ne tombe pas du ciel, vous ne pourrez pas le blâmer plus tard s’il dilapide son capital. Vous connaissez le syndrome de la Ferrari ? Nous conseillons à nos clients de ne jamais acheter une Ferrari à leur fils ou à leur fille. Bien sûr, on peut leur donner de l’argent pour qu’ils créent leur propre entreprise. Ils comprendront ainsi qu’un patrimoine se construit. Mais je pense que les Belges le savent d’instinct. Dans d’autres cultures, c’est parfois différent. En Belgique, le rapport à l’argent ne se résume cependant pas à acheter ou non une Ferrari. »
Aujourd’hui, les jeunes entrepreneurs peuvent faire fortune plus rapidement avec l’essor des startups. Mais ces riches “nouvelle génération” veulent aussi donner plus de sens à leur vie en lançant des projets philanthropiques
« Nous constatons un intérêt croissant pour la philanthropie », souligne Denis Pittet. « Il y a vingt ans, les gens voulaient en parler juste avant de mourir, mais cette époque est révolue. Aujourd’hui, les jeunes entrepreneurs peuvent faire fortune plus rapidement avec l’essor des start-ups. Mais ces riches “nouvelle génération” veulent aussi donner plus de sens à leur vie en lançant des projets philanthropiques. »
« Certains clients commencent à investir une petite partie de leur patrimoine. Par petite part, j’entends EUR 300’000 à EUR 400'000 » déclare Denis Pittet. Chez Lombard Odier, toute une équipe assiste les clients dans leurs choix de projets et les aide à ajuster leurs attentes. Prenez la recherche sur le cancer. Elle nécessite des millions d’euros, et même parmi nos clients, tous n’en disposent pas. Mais nous leur faisons comprendre qu’avec des montants plus modestes, ils peuvent déjà aider des projets de soutien aux patients souffrant du cancer, par exemple. »
Ces projets philanthropiques contribuent parfois à rapprocher les familles, font remarquer Denis Pittet et Geoffroy Vermeire.
« Par exemple, un père peut vouloir céder son entreprise parce qu’il estime que son fils ou sa fille n’est pas apte à en reprendre les rênes. Cela peut naturellement créer des tensions. Si l’on met le sujet de la philanthropie sur la table, on peut rétablir le dialogue au sein de la famille. »
Information Importante
Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA (ci-après « Lombard Odier »).
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