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De Genève à Dubaï : Lombard Odier présente ses ambitions pour la banque privée au Moyen-Orient
Article initialement publié dans Wealthbriefing le 1er juillet 2024
Les fusions et acquisitions (M&A) ont transformé le secteur de la gestion privée. Même si certaines entreprises ont de bonnes raisons de rechercher des économies d’échelle, de nombreuses personnes fortunées et très fortunées (HNWI) préfèrent le private banking « traditionnel », qui offre des solutions sur mesure et proches des souhaits des clients, selon Amer Malik, Head of Middle East International pour le Groupe Lombard Odier.
Les fusions ont été nombreuses, notamment celle d’UBS et de Credit Suisse en mars 2023, et la tendance n’est pas terminée. L’enjeu est toujours le même, bien qu’il ne soit pas forcément évoqué : qu’en est-il des clients ? Dans des régions comme le Moyen-Orient, les banques qui s’appuient sur une certaine tradition, ont la capacité de se montrer patientes et de comprendre les besoins précis de leurs clients bénéficient encore d’une confiance supérieure, explique Amer Malik, Head of Middle East International pour le Groupe Lombard Odier, à WealthBriefing.
L’attractivité de la banque privée exclusive
« Les clients prennent conscience que la taille ne fait pas tout. Ils apprécient un acteur entièrement dédié à la gestion privée, héritier de la tradition et de la sécurité suisses. »
De telles qualités prennent tout leur sens dans une région comme le Moyen-Orient, où, par exemple, plus de USD 1’000 milliards passeront d’une génération à une autre entre aujourd’hui et 2030, affirme Amer Malik1. Il s’appuie sur des chiffres du secteur qui montrent que plus de 85% des personnes héritant d’une fortune décident de ne pas faire appel au même conseiller que leurs parents2. « Ce qui nous distingue, c’est notre agilité et notre capacité à proposer des solutions sur mesure », explique-t-il, avant d’ajouter que Lombard Odier peut compter sur une structure hiérarchique « relativement horizontale ».
En février, Lombard Odier a indiqué que ses actifs sous gestion s’élevaient à CHF 193 milliards (USD 214,6 milliards) à la fin du mois de décembre 2023, contre CHF 192 milliards fin 2022. Les apports nets de fonds et l’impact favorable du marché ont été neutralisés par les effets de change négatifs, dus au renforcement du franc suisse. A la fin de 2023, les revenus opérationnels atteignaient CHF 1,402 milliard (contre CHF 1,380 milliard en 2022) et le bénéfice net consolidé s’élevait à CHF 221 millions (contre CHF 243 millions en 2022).
Réinventer la banque privée et les plateformes financières des Emirats arabes unis (EAU)
Les bureaux d’Amer Malik sont installés au Dubai International Financial Centre. Il a pris ses fonctions en mai de l’année dernière, après avoir précédemment travaillé pour la banque privée suisse Julius Baer pendant plus de huit ans, également depuis Dubaï. Avant cela, il faisait partie de la branche de gestion privée de HSBC.
Compte tenu de sa croissance, Dubaï, qui est aujourd’hui une plateforme clé pour les Indiens non-résidents, les expatriés européens (Royaume-Uni, Europe continentale, etc.) et les ressortissants du Moyen-Orient, constitue un centre majeur pour le patrimoine. Alors que le pays avait commencé par se concentrer sur les revenus du Golfe, il a ensuite inclus les expatriés et l’international à ses services. Compte tenu de la concurrence que l’Abu Dhabi Global Market impose dorénavant au DIFC, les banquiers installés dans le Golfe vivent une époque passionnante.
Le Royaume-Uni mettant fin au système de résident non domicilié (« non-dom »), des pays comme les Emirats arabes unis sont bien placés pour démontrer leur attractivité. « Les EAU comptent déjà une communauté d’expatriés dynamique », se réjouit-il. Outre les avantages financiers et commerciaux, la qualité de vie et la sécurité dans cette juridiction sont deux autres atouts.
Aux côtés de ses bureaux du DIFC et de l’ADGM, Lombard Odier couvre aussi la région depuis la Suisse. Les personnes fortunées venues du Golfe se rendent de longue date dans ce pays alpin. Une trentaine de collaborateurs sont basés dans la région.
Les expatriés au Moyen-Orient ont tendance à s’installer dans la région
Amer Malik souligne une évolution : de nombreux expatriés venaient dans la région en imaginant qu’ils n’y passeraient que quelque temps, mais beaucoup ont choisi d’y rester. L’élargissement des conditions d’accès au visa de résident par les EAU n’y est pas étranger.
Wealthbriefing a demandé à Amer Malik comment se mesurait le succès. « Nous ne mesurons pas la réussite avec des chiffres. Nous éprouvons une grande fierté lorsque nos clients nous font suffisamment confiance pour nous présenter à leurs enfants et nous impliquer très tôt dans l’éducation de la génération montante. Nous sommes ravis de pouvoir lui présenter le monde des investissements et de la gestion de fortune, ce qui nous permet également de mieux comprendre ses besoins et de tisser des liens solides. C’est cela, la réussite, pour nous », répond-il.
« Sur le plan financier, nous avons un objectif de croissance ambitieux pour la région, avec une couverture renforcée depuis la Suisse et les EAU. Notre but à court terme pour les bureaux aux EAU est de doubler les actifs de la clientèle d’ici à 2026 », poursuit-il.
Amer Malik est enthousiasmé par plusieurs recrutements. « Nous renforçons également l’accent placé sur la région au niveau du comité exécutif qui supervise la gestion de fortune au sein de la banque. Le recrutement en début d’année d’un gérant expérimenté tel qu’Ali Janoudi, qui dirigera non seulement les activités au Moyen-Orient, mais aussi en Turquie, en Europe de l’Est et en Afrique, est le parfait exemple de notre engagement sur ces marchés importants et prometteurs », déclare-t-il.
Les opportunités sont faites pour être saisies, conclut-il. « La nouvelle génération de clients doit être la priorité numéro un de tous les gestionnaires de fortune. Plus de deux tiers des membres de la nouvelle génération qui héritent d’une fortune ne conserveront pas le conseiller financier de leurs parents. Alors que USD 1’000 milliards de patrimoine seront transmis d’une génération à une autre au Moyen-Orient d’ici à 2030, ce sujet devrait être absolument critique. Pour les gestionnaires de fortune, c’est autant un défi qu’une opportunité. Tout dépend de la façon dont ils se sont préparés et adaptés aux préférences de la nouvelle génération de clients », explique-t-il.
A propos des WealthBriefing MENA Awards
En novembre 2023, Lombard Odier a remporté deux prestigieuses distinctions dans le cadre des WealthBriefing MENA Awards for Excellence, pour la deuxième année consécutive. La Maison, qui avait déjà remporté ces prix l’année dernière, est de nouveau élue « Meilleure banque privée internationale » et « Meilleure offre de gestion de patrimoine conforme à la charia ».
La version originale complète de l’article est disponible ici
1 Almost USD 1 trillion ME assets to be transferred to next gen by 2030 (citywire.com)
2 Attracting the next generation of inheritors and self-made wealthy (ft.com)
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