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    Sept points à prendre en compte avant de vendre votre start-up

    Sept points à prendre en compte avant de vendre votre start-up

    Article publié sur siliconluxembourg.lu, le 10 mai 2023

    Après des années de travail exténuant et de nuits blanches, ponctuées de hauts et de bas, certains entrepreneurs arrivent au bout du chemin : la vente de l’entreprise, phase appelée exit. Si la cession d’une entreprise semble être une affaire facile après de nombreuses années consacrées à la mise en place d’une start-up, ce dernier obstacle comporte autant de pièges que les précédents.

    Peu de gens les comprennent aussi bien que les spécialistes du groupe bancaire privé Lombard Odier. Avec plus de 2’700 collaboratrices et collaborateurs à travers le monde et plus de 225 ans d’expérience, la Maison connaît bien le monde des entrepreneurs.

    « En tant que banque de référence pour les entrepreneurs et groupe détenu exclusivement par ses Associés-gérants qui en assurent la gestion et s’impliquent directement, nous avons l’esprit d’entreprise », déclare Carl Verbrugge, l’un des Associés du groupe bancaire. « Beaucoup de nos clients sont ou seront des entrepreneurs », ajoute-t-il.

    En tant qu’investisseur de la première heure dans trois entreprises, Carl a eu affaire à de nombreux entrepreneurs et sait que la vente d’une entreprise que l’on a construite soi-même signifie bien plus que d’obtenir la meilleure offre financière. Voici sept points que, selon lui, tout entrepreneur doit prendre en compte avant de vendre son entreprise.

     

    1. Surformaliser

    Plus vous commencez tôt à penser à vous retirer et aux démarches à entreprendre, plus l'issue sera heureuse. Pour Carl, cela signifie qu’une convention d’actionnaires doit être incluse dès la création de l’entreprise.

    « L’une de nos recommandations aux jeunes entrepreneurs est de « surformaliser ». Une bonne gouvernance consiste à tenir un registre complet, car cela peut vous protéger à long terme et renforcer votre image auprès des investisseurs », explique-t-il.

     

    2. Disposer d’une Data Room

    L’existence d’une « data room » ou plateforme de données est liée à la « surformalisation ». Une fois que vous avez décidé de vendre votre entreprise, les investisseurs intéressés s’engagent dans un processus de due diligence du vendeur afin de vous assurer que tout est en ordre.

    « Il est important de partir sur de bonnes bases afin de disposer d’une data room bien structurée, car cela permettra d’accélérer la vente. Si vous n’en disposez pas, ce sont six mois de travail supplémentaires qui vous attendent, six mois pendant lesquels l’entreprise ne se concentrera pas autant qu’elle le devrait sur son cœur de métier », souligne Carl Verbrugge.

     

    3. Déléguer le processus de vente

    S’il s’agit d’une vente générale et que toutes les parties approuvent la vente de l’entreprise, ne vous chargez pas de la vente vous-même, bien que vous sachiez comment procéder.

    « En général, les personnes sous-estiment le stress lié à une vente. La vente d’une entreprise est un processus très astreignant et souvent chargé d’émotions, ce qui fait qu’il est difficile de négocier soi-même », explique-t-il.

    En tant que banque de référence pour les entrepreneurs et groupe détenu exclusivement par ses Associés-gérants qui en assurent la gestion et s’impliquent directement, nous avons l’esprit d’entreprise

    4. Diversifier progressivement ses activités

    Avant d’envisager de passer le flambeau, les fondateurs doivent se diversifier et retirer progressivement des fonds.

    « Lors des levées de fonds, les investisseurs souhaitent souvent acheter des actions supplémentaires aux fondateurs. La vente de ces actions est une bonne idée, car elle permet de mettre plus d’argent dans la poche du fondateur et de réduire le stress financier au moment de quitter l’entreprise », ajoute Carl.

     

    5. Tenir compte de votre position

    Lorsque vous annoncez votre intention de vendre, assurez-vous que vous ne vous êtes pas trop lié à l’entreprise. Dans le cas contraire, les actionnaires pourraient vous obliger à rester plus longtemps que vous ne le souhaitez afin que votre absence n’entrave pas la bonne marche de l’entreprise.

    « Plus l’entreprise dépend de vous, plus un acheteur évaluera l’entreprise en relation avec vous et plus il sera enclin à vous demander de rester », précise Carl.

     

    6. Vous êtes aussi un facteur de risque

    De nombreux fondateurs et cofondateurs oublient qu’ils constituent aussi un facteur de risque. Un divorce, une incapacité de travail ou un décès peuvent survenir. S’ils ne sont pas planifiés sur le plan juridique, ces événements peuvent avoir un impact énorme.

    « Ces événements imprévus peuvent mettre à mal ce que nous appelons la table de capitalisation et avoir un impact énorme. C’est pourquoi il est important de mettre en place les mesures adéquates en cas de survenue d’un tel événement », indique-t-il.

     

    7. Ce n’est jamais le bon moment

    Lorsqu’il s’agit de décider du moment de vendre, vous pouvez être certain qu’il n’y a pas de moment idéal. La seule chose que vous pouvez contrôler est la mise en place d’une solide convention d’actionnaires qui apporte une certaine flexibilité pour décider du moment et de la manière dont vous passerez le flambeau.

    Comme le dit Carl Verbrugge, « ce n’est jamais le bon moment. C’est soit trop tard, soit trop tôt. Mais il est essentiel de disposer d’une convention d’actionnaires. »

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    Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA ou une entité du Groupe (ci-après « Lombard Odier »). Il n’est pas destiné à être distribué, publié ou utilisé dans une juridiction où une telle distribution, publication ou utilisation serait interdite, et ne s’adresse pas aux personnes ou entités auxquelles il serait illégal d’adresser un tel document.

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