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Secteur à but non lucratif et COVID-19: comment les philanthropes peuvent-ils aider ?
Pour les pourvoyeurs de financements philanthropiques et les professionnels de la société civile, la pandémie de coronavirus aura de nombreuses répercussions systémiques qu’il faut anticiper et auxquelles il faut se préparer.
Lorsque la pandémie s’estompera, les organisations à but non lucratif les plus performantes, opérationnelles et efficaces devraient être les mieux placées pour offrir une aide essentielle aux plus défavorisés. Chez Lombard Odier, nous avons l’ambition d’aider les philanthropes qui veulent aider les organismes caritatifs qui leur tiennent à cœur à surmonter la crise.
Alors que les répercussions précises de la pandémie varient sensiblement selon les personnes et les organisations à but non lucratif qui leur viennent en aide, les pourvoyeurs de fonds philanthropiques prévoyants doivent désormais étudier quatre questions.
- Définir le point de départ. Le moyen le plus simple d’y parvenir est de convoquer une réunion extraordinaire du Conseil d’administration pour déterminer si la fondation peut assurer la sécurité de son personnel et continuer à remplir sa mission ; évaluer les répercussions de la pandémie sur les finances et les liquidités et ses conséquences pour les futurs budgets ; examiner les effets de la pandémie sur les bénéficiaires et les partenaires ; étudier la manière dont la fondation réagit aux restrictions imposées à ses objectifs et s’interroger s’il y a lieu d’accorder des aides d’urgence.
- Concevoir un plan d’urgence. Observer comment d’autres fondations ont réagi. Dans le cas de la Fondation Lombard Odier, un plan a rapidement été mis en place pour répondre aux besoins les plus urgents dans les zones où la fondation était physiquement présente, en s’appuyant sur des partenariats locaux et en se concentrant sur les dons qui auraient un impact immédiat.
- Contribuer à soutenir la reprise. Une fois l’urgence passée, l’attention se portera sur la capacité des organisations à but non lucratif à soutenir les populations dans le besoin pendant la phase de reprise. Les ressources philanthropiques sont rares par rapport à l’ampleur des problèmes qu’elles cherchent à résoudre. Il faut donc les déployer de manière ciblée. Pour cela, il faut chercher la méthode offrant au pourvoyeur de fonds et à la fondation le plus grand potentiel pour faire la différence.
- Renforcer la résilience des bénéficiaires. Il convient de chercher comment un pourvoyeur de fonds peut le mieux renforcer la résilience des organisations à but non lucratif qu’il finance. Celles-ci traversent des phases de développement stable et d’autres de changements plus radicaux. Dans le contexte du COVID, il est très important de savoir si un organisme bénéficiaire était déjà au milieu d’un tel changement radical, ou au contraire dans une phase de stabilité relative.
Les philanthropes peuvent être d’une grande aide pendant la phase d’urgence initiale, mais aussi durant les phases de reprise et de reconstruction. D’où l’importance de préserver, le cas échéant, une partie des ressources pour des initiatives ciblées. C’est ainsi que nous pouvons « reconstruire en mieux ».
Exemples de modèles ayant un impact
Observer la réaction des pairs peut être une source d’inspiration précieuse. Les questions qui se posent sont les suivantes : Comment communiquer avec les bénéficiaires ? Quel montant du budget allouer à l’aide COVID ? Comment déployer les fonds et quelles nouvelles solutions envisager ?
De nombreuses fondations ont mis en place des réponses pratiques à la pandémie dont on peut s’inspirer.
- La Fondation Botnar à Bâle investit de manière philanthropique dans des solutions émergentes pour construire un avenir meilleur pour les enfants et les jeunes du monde entier. En mars 2020, elle a engagé 20 millions de francs suisses dans des projets de recherche mondiaux 16 jours après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré l’état de pandémie.
- La Christoph Merian Stiftung, également à Bâle, a engagé un total de 1,45 million de francs suisses d’aide immédiate pour les pauvres et les organisations sociales et culturelles, en particulier celles qui ne peuvent trouver de financement ailleurs.
- Au Royaume-Uni, la Paul Hamlyn Foundation a soutenu plus d’une centaine d’artistes en leur distribuant 10 000 livres sterling chacun.
- La Fondation d’Harcourt, basée à Genève, finance la santé mentale et le soutien psychosocial. Elle a lancé un appel à candidatures pour identifier de nouveaux projets à fort impact.
- La Fondation Rockefeller considère les tests et le traçage de contacts comme un moyen de surmonter la crise. Elle a réuni des experts et des dirigeants pour créer un plan pratique, basé sur des données et pouvant être mis en œuvre pour vaincre le COVID-19 aux Etats-Unis.
Votre philanthropie réfléchie, efficace et ambitieuse est aujourd’hui plus importante qu’elle ne l’a été depuis des générations. La Charities Aid Foundation a constaté un recul de 11% des dons des particuliers au Royaume-Uni après la crise financière de 2008. Les répercussions du coronavirus risquent d’être encore pires. Nous devons donc continuer à collaborer et à faire des dons, même en cette situation inédite. Notre Fondation Lombard Odier a aussi mis en place une initiative d’aide COVID-19 pour continuer à soutenir les populations vulnérables.
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