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    Rendre le e-commerce plus soutenable : des solutions intelligentes qui changent la donne

    Rendre le e-commerce plus soutenable : des solutions intelligentes qui changent la donne

    Vidéo publiée sur https://lombardodier.lesechos.fr/ le 3 mai 2021

    La numérisation et l’accès aux technologies ont transformé nos modèles et habitudes de consommation. Avec les confinements et l’essor du télétravail liés au Covid-19, les ventes en ligne mondiales ont progressé de 28% à USD 4’280 milliards en 2020 selon Statista.

    Et nous y prenons goût.

    En quelques clics, nos aliments, vêtements et meubles sont livrés à notre domicile en un temps record. Certes, cette tendance a favorisé l’émergence de nouveaux modèles d’affaires numériques, élargi les gammes de produits disponibles en ligne et augmenté la transparence des chaînes d’approvisionnement et de la composition des produits, mais elle nuit aussi à l’environnement. En 2018, le géant du commerce en ligne Amazon a reconnu, pour la première fois, qu’il avait une énorme empreinte carbone. Il a déclaré avoir « émis 44,4 millions tonnes de dioxyde de carbone en 2018, un chiffre proche du niveau de pollution d’un petit pays »1.

    La numérisation et l’accès aux technologies ont transformé nos modèles et habitudes de consommation. Avec les confinements et l’essor du télétravail liés au Covid-19, les ventes en ligne mondiales ont progressé de 28%...

    Quelles solutions existe-t-il pour cette culture des achats en quelques clics ? Alors que nous migrons vers la neutralité carbone et vers une économie circulaire, efficiente, inclusive et propre, ou CLIC™ (« Circular, Lean, Inclusive and Clean »), il est crucial d’investir dans le changement.

     

    Des robots automatisés assurent les livraisons

    « Mais le commerce en ligne peut en réalité beaucoup moins nuire à l’environnement que les achats traditionnels dans les magasins, à condition de le gérer correctement »2. Notamment en adoptant un système de transport soutenable. Grâce au commerce en ligne, un seul camion peut éviter que de nombreux ménages fassent plusieurs allers-retours en voiture jusqu’aux magasins. Mais le problème concerne la distribution sur le dernier kilomètre en ville. Selon le Forum économique mondial (WEF), « le nombre de véhicules assurant les livraisons d’e-commerce dans les centres-villes pourrait augmenter de 36% d’ici la fin de cette décennie, impliquant une hausse des émissions, de la pollution et des embouteillages ». Si l’on y ajoute la tendance d’urbanisation croissante, la demande de livraison du dernier kilomètre3 pourrait progresser de 78% d’ici 20304.

    …le commerce en ligne peut en réalité beaucoup moins nuire à l’environnement que les achats traditionnels dans les magasins, à condition de le gérer correctement 

    Des solutions allant de robots automatisés à des camions alimentés à l’hydrogène peuvent réduire les émissions de CO2 et atténuer les embouteillages. La société Starship, par exemple, offre des robots qui assurent les livraisons. Ils permettent de livrer directement aux consommateurs des médicaments, des aliments et d’autres produits grâce à une technologie hygiénique mais peu onéreuse. Ces robots sécurisés à conduite autonome, sans contact et à alimentation électronique ont connu un véritable essor pendant la pandémie.

    « L’investissement dans de telles solutions pourrait réduire les émissions de CO2 de 30%, les embouteillages de 30% et les coûts de livraison de 25% d’ici 2030 » selon le rapport du WEF sur l’avenir de l’écosystème du dernier kilomètre5.

     

    Emballage durable à faible impact

    La hausse du commerce en ligne induit une augmentation des emballages, du plastique à usage unique et donc des déchets. Aux Etats-Unis par exemple, près d’un tiers des déchets solides viennent des emballages de l’e-commerce et cette situation ne fera qu’empirer si l’on n’y remédie pas. Aujourd’hui, la plupart de ces produits sont livrés dans des colis faits de matériaux non recyclables et difficiles à réutiliser. Les paquets incluent souvent du film plastique, du polystyrène (PS) épais et surtout du papier-bulles, dont aucun n’est biodégradable.

    La hausse du commerce en ligne induit une augmentation des emballages, du plastique à usage unique et donc des déchets

    Lire aussi :  Quels sont nos meilleurs conseils pour réduire la pollution plastique ?

    La demande pour des emballages sûrs et soutenables connaît une croissance exponentielle. La start-up française Living Packets a conçu une solution novatrice pour y répondre. Son innovation ? THE BOX. Créé à Nantes, en France, cet emballage est fait de matériaux extrêmement durables et recyclable à l’infini. Il peut être utilisé jusqu’à 1’000 fois avant de devoir être remis en état. Mais ce n’est pas tout. Il est intelligent et sécurisé. Grâce à des technologies de pointe, THE BOX intègre des capteurs d’humidité, de chocs et de température interne. Comme elle est modulaire et réutilisable, c’est aussi une solution économique pour les sociétés d’e-commerce et les consommateurs.

    Découvrez notre vidéo réalisée avec Les Echos pour en savoir plus sur Living Packets et sa solution d’emballage innovante :

    Les changements doivent être globaux et concerner aussi les consommateurs et les investisseurs

    Le commerce en ligne serait donc en bonne voie de devenir soutenable. Zalando, leader du marché de la mode européen, a annoncé en 2019 avoir atteint la neutralité carbone. L’entreprise a déclaré que quelque 90% de ses activités étaient opérées avec des énergies renouvelables, qu’elle compensait les émissions de carbone liées aux livraisons et aux retours de marchandises et qu’elle comptait ne plus utiliser de plastique à usage unique d’ici 2023. C’est un bon début. Mais chez Lombard Odier, nous estimons que les compensations ne peuvent pas être la principale source de réductions d’émissions. Les entreprises doivent adapter leurs modèles d’affaires pour atteindre la neutralité carbone. Des véhicules électriques, de l’énergie renouvelable et un emballage soutenable permettront de réduire l’empreinte carbone du secteur.

    Lire aussi : Comment réduire l'empreinte carbone d'une entreprise pour atteindre l'objectif de zéro émission nette ?

    Mais des changements doivent intervenir à tous les niveaux.

    En tant qu'investisseurs, notre priorité est d'évaluer et d'accompagner ce processus de décarbonisation afin de pouvoir gérer les risques et les opportunités associés

    Dans la mesure du possible, les consommateurs doivent également choisir des options soutenables, éviter de renvoyer des articles, acheter en gros et être patients. Les livraisons de dernière minute exercent d’énormes pressions sur les systèmes de transport et les chaînes d’approvisionnement.

    En tant qu'investisseurs, notre priorité est d'évaluer et d'accompagner ce processus de décarbonisation afin de pouvoir gérer les risques et les opportunités associés.

     

    1 https://abcnews.go.com/Technology/wireStory/middle-herd-amazon-tackles-climate-change-65729200
    2 https://www.nytimes.com/wirecutter/blog/shop-online-sustainably/
    3 En matière de gestion des chaînes d’approvisionnement et de planification des transports, le dernier kilomètre décrit le dernier maillon d’un trajet qui inclut le déplacement de personnes et de biens entre un centre de transit et la destination finale. Ce dernier kilomètre se trouve très souvent dans les centres-villes, ce qui accroît les embouteillages et la pollution.
    4 https://www.weforum.org/agenda/2020/01/carbon-emissions-online-shopping-solutions/
    5 Idem

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