Une enquête exclusive de Lombard Odier montre le virage marqué des investisseurs fortunés du Moyen-Orient vers l’investissement soutenable et la finance islamique

Les participants ont déclaré avoir besoin de plus de clarté et de conseils de spécialistes sur les moyens pour investir de manière soutenable et souhaiter recevoir des analyses régulières sur les idées d’investissement soutenable (78%) et une analyse comparative de la soutenabilité des portefeuilles (77%). Les résultats indiquent clairement que les institutions financières de la région doivent fournir davantage de conseils pour aider les investisseurs à exprimer leurs valeurs ESG. Seuls 29% des participants se disent très satisfaits du service qu’ils reçoivent actuellement de leur partenaire bancaire, et la moitié, 58%, sont plutôt satisfaits.

L’enquête a également mis en évidence le chevauchement important entre la finance islamique et la finance soutenable, les deux impliquant d’agir de manière éthique et responsable. En effet, la majorité des investisseurs fortunés, quel que soit leur âge, souhaitent refléter les valeurs traditionnelles du Moyen-Orient dans leurs investissements. Ils ont déjà pris des mesures significatives pour intégrer leurs croyances religieuses via des stratégies conformes à la charia et prévoient d’augmenter ces allocations. Selon l’enquête, 67% des investisseurs fortunés du Moyen-Orient déclarent qu’il est important pour eux de respecter les principes d’investissement islamiques. Ce type d’investissement est très prisé, les sukuks et les prêts islamiques étant les deux classes d’actifs conformes à la charia les plus appréciées dans la région.

Le capital-investissement suit de près, avec presque un tiers (30%) des investisseurs interrogés déclarant être intéressés par une forme de capital-investissement conforme aux principes de la finance islamique. Ce type d’allocation d’actifs reste donc essentiel pour les investisseurs régionaux, car il offre un moyen de s’exposer à des opportunités de croissance dans un large éventail de secteurs d’activité.

L’enquête a révélé que l’investissement conforme à la charia était également important pour les jeunes investisseurs, 54% des 18-40 ans respectant ce principe pour certains de leurs actifs. Cette tendance est renforcée par une plus grande allocation d’actifs conforme à la charia parmi la jeune génération, qui alloue en moyenne 52% à de tels investissements contre 48% pour les 40 ans et plus. Ce chiffre devrait passer à 60% au cours des cinq prochaines années pour les jeunes investisseurs, contre 56% pour les investisseurs plus âgés.

S’exprimant sur les raisons de l’intérêt croissant pour les investissements islamiques et soutenables au cours des 12 derniers mois, un jeune investisseur a ajouté :

« Étant un investisseur éthique et responsable ayant des valeurs islamiques, notre intérêt pour la finance islamique et l’investissement soutenable s’est naturellement accru. Nous avons toujours évité les investissements à haut risque, et en nous alignant sur la finance islamique, nous continuons à suivre très fidèlement notre stratégie d’investissement. »

Commentant les conclusions, Arnaud Leclercq, Partner Holding Privé et Head of New Markets chez Lombard Odier, a déclaré :

« Les résultats de notre enquête sont très encourageants : ils démontrent que les investisseurs fortunés ont déjà pris des mesures pour intégrer leurs croyances religieuses via des stratégies conformes à la charia et souhaitent en savoir plus sur l’investissement soutenable. Les investisseurs prévoient également d’augmenter ces allocations, illustrant une prise de conscience croissante du rôle important qu’ils peuvent jouer en impulsant des changements sociaux et environnementaux positifs. Lombard Odier est un leader reconnu et a développé des stratégies de performance uniques dans ce domaine. »

Vous pouvez consulter le rapport complet sur la page de Lombard Odier ici.

L’enquête a porté sur 300 investisseurs et propriétaires d’entreprise fortunés des Emirats arabes unis, d’Arabie saoudite, du Koweït, d’Oman, du Qatar, de Bahreïn, d’Égypte et du Liban. Les participants comprenaient à la fois de jeunes investisseurs (âgés de 18 à 40 ans) et des investisseurs plus âgés (de 40 ans et plus).

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