perspectives d’investissement

    Pression croissante sur l’économie mondiale – perspectives prudentes

    Pression croissante sur l’économie mondiale – perspectives prudentes

    Les investisseurs sont confrontés à un environnement difficile.

    Si la réélection du président français Emmanuel Macron assure une continuité politique en Europe, les perspectives conjoncturelles sont ternes, la guerre en Ukraine entrant dans une nouvelle phase. La croissance ralentit et l’inflation reste élevée alors que les banques centrales entament le resserrement monétaire le plus agressif depuis des décennies.

    Un enlisement du conflit en Ukraine devrait réduire la croissance mondiale de 0,5 à 1,0% cette année, avec une possibilité d’élargissement du spectre des sanctions aux exportations de pétrole russe. L’onde de choc de la guerre continue de retentir à l’échelle planétaire, notamment par le biais des prix des matières premières.

    Les confinements en Chine provoquent de nouvelles tensions sur les chaînes d’approvisionnement. Si les restrictions sanitaires se poursuivent en mai, la Chine pourrait enregistrer une croissance inférieure à notre projection de 4,7%.

    La Fed pourra-t-elle orchestrer un atterrissage en douceur? Relever un tel défi est possible, mais la tâche est herculéenne

    La Fed pourra-t-elle orchestrer un atterrissage en douceur? Relever un tel défi est possible, mais la tâche est herculéenne. Ses efforts pour ralentir l’économie américaine laissent peu de marge d’erreur. Cependant, nous ne prévoyons pas de récession dès cette année, car la croissance ralentit à partir de niveaux très élevés.

    Pour les investisseurs, il s’agit de faire face à trois risques: l’accélération du resserrement monétaire pour lutter contre l’inflation, l’impact du conflit en Ukraine et la résurgence du Covid en Chine.

    Nos portefeuilles sont investis de manière prudente, avec un positionnement neutre sur les actions. Nous avons réduit davantage nos expositions aux valeurs de petite capitalisation et renforcé les positions en actions de grande capitalisation américaines. Ces dernières ont des caractéristiques défensives que nous recherchons en fin de cycle économique, et elles offrent une meilleure protection contre l’impact du conflit en Ukraine.

    Sur les marchés obligataires, les taux réels américains sont proches du territoire positif. Nous sous-pondérons les obligations, les emprunts d’Etat chinois et brésiliens apportant un degré de diversification de portefeuille.

    Compte tenu de la pression sur les marchés boursiers et obligataires, vers quels actifs les investisseurs peuvent-ils se tourner? Premièrement, les matières premières diversifiées, avec une préférence pour l’énergie, l’or et surtout les métaux industriels. Mais aussi l’immobilier européen, où la majeure partie du marché est indexée sur l’inflation et où les valorisations présentent un potentiel de rattrapage.

    En outre, le dollar devrait continuer à s’apprécier face à la remontée des taux américains et aux incertitudes géopolitiques.

    La route vers une stabilisation des perspectives sera longue. Pour relever ce défi, nous privilégions les actifs de qualité, qui permettent de renforcer la résilience des portefeuilles.

    Information Importante

    Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA (ci-après « Lombard Odier »).
    Il n’est pas destiné à être distribué, publié ou utilisé dans une juridiction où une telle distribution, publication ou utilisation serait interdite, et ne s’adresse pas aux personnes ou entités auxquelles il serait illégal d’adresser un tel document de marketing.

    En savoir plus.

    parlons-nous.
    partager.
    newsletter.