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Comment combler la principale lacune de notre économie ?
Efficacité, productivité et rentabilité. Ces trois termes sont devenus les principaux mantras des entreprises de tous les secteurs, mais tout le monde semble oublier qu’il reste une lacune de taille à combler dans notre système économique : l’intégration des femmes sur le marché du travail.
Aujourd’hui encore, malgré la pression constante exercée par les campagnes en faveur d’un recrutement équitable, de l’égalité salariale et de la flexibilité du travail, la moitié de la population reste sous-employée.
En 2021, alors que nos économies devraient s’enrichir de cet apport intellectuel supplémentaire, de la détermination et des compétences de millions de femmes, la plupart des acteurs économiques publics et privés, à travers le monde, adoptent des attitudes qui auraient dû être abandonnées il y a bien longtemps.
Or, l’échec de l’intégration totale d’un segment de population, quel qu’il soit, sur le marché du travail n’est pas tant révélateur de l’échec de ce groupe, mais bien de celui de la société dans son ensemble. Toutes les formes de discrimination reviennent à priver ce groupe d’individus de la possibilité de réaliser leur potentiel. Et dans la mesure où la croissance économique dépend directement de la main-d’œuvre employée, participer à ces formes d’exclusion revient à contribuer à la dégradation de la situation économique.
Une absence coûteuse
Dans son étude annuelle « Women in Work Index », PwC estime à 6 000 milliards de dollars le coût d’opportunité du faible taux d’emploi des femmes dans l’OCDE. La Banque mondiale a calculé que l’écart salarial entre hommes et femmes coûte 160 000 milliards de dollars à l’économie mondiale, et que les pays doivent renoncer en moyenne à 14% de leur richesse, uniquement en raison des inégalités entre hommes et femmes. En Europe, cet écart salarial signifie concrètement que par rapport aux hommes, les femmes travaillent gratuitement deux mois par an.
Ces statistiques choquantes doivent tous nous interpeller. Au-delà de toutes les considérations morales, l’égalité des sexes est un véritable enjeu économique.
Et la pandémie est encore venue aggraver les choses. La progression vers l’égalité des genres a ralenti, car les femmes ont souffert de manière disproportionnée de la crise sanitaire : la santé, l’hôtellerie-restauration, l’administration et les arts, des secteurs où la main-d’œuvre est majoritairement féminine, ont payé un tribut particulièrement lourd au Covid-19.
Un choix que nous ne pouvons nous permettre
Redoubler d’efforts pour combler les lacunes salariales entre hommes et femmes et assurer une plus grande inclusion à tous les niveaux, pour les femmes, mais aussi pour tous les groupes désavantagés, est un impératif toujours plus urgent au vu des mutations environnementales en cours. Car le changement climatique est incontestablement le plus grand défi que l’humanité n’ait jamais eu à relever. Pour le surmonter, il faudra mobiliser de vastes ressources et tous les outils à notre disposition. Et plus que jamais, nous avons besoin de croissance économique. Car une accélération de la croissance se traduira par une augmentation des revenus publics et privés ‑ or, la transition climatique dépend de ces fonds supplémentaires. Sous toutes ses formes, l’inclusion est donc une stratégie de croissance. A ce titre, elle fait ainsi partie intégrante des efforts permettant de parvenir à une économie durable, et y est absolument nécessaire. Ne nous trompons pas de combat : pour atteindre la neutralité carbone en 2050, nous avons besoin de chaque individu, homme ou femme.
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