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    Tour d'horizon de milieu de semaine de Building Bridges Genève

    Tour d'horizon de milieu de semaine de Building Bridges Genève

    A mi-chemin dans la semaine Building Bridges, qui se déroule à Genève, nous faisons le point sur les moments forts.

    Nous sommes de plus en plus nombreux à reconnaître que les nations et les entreprises doivent prendre des engagements substantiels vers le « net zero ». Dans cette optique, le secteur financier est mis sous pression pour financer l’économie réelle. L’objectif du sommet Building Bridges et des événements organisés cette semaine est d’établir des partenariats intersectoriels entre la communauté financière, les Nations Unies, les organisations internationales, les ONG, les chercheurs et universitaires et les autorités locales, cantonales et nationales. Nous aurons besoin de ces partenariats pour bien financer la transition vers une économie plus soutenable.

    Building Bridges 2021 se concentre sur trois domaines : impact et transparence, déséquilibres entre l’offre et la demande et technologie financière aux fins des Objectifs de développement durable (ODD).

    Nous sommes de plus en plus nombreux à reconnaître que les nations et les entreprises doivent prendre des engagements substantiels vers le « net zero ». Dans cette optique, le secteur financier est mis sous pression pour financer l’économie réelle


    Jour 1 : le sommet Building Bridges

    Les événements de la semaine ont débuté lundi avec le sommet Building Bridges, première étape d’un processus visant à supprimer les barrières intersectorielles afin que puissent naître des partenariats productifs qui assureront impact et transparence en matière de « net zero ».

    Dans son discours d’ouverture, Patrick Odier, Associé-gérant senior chez Lombard Odier et président de Building Bridges, a déclaré : « La finance est désormais au cœur de la mission « net zero ». Mais le secteur financier ne pourra pas tout faire tout seul. Notamment, les gouvernements devront instaurer des cadres politiques et des mesures incitatives appropriés. Les entreprises devront modifier leurs modèles d’affaires. Les consommateurs devront changer de comportement ».

    M. Odier a également souligné le rôle crucial que la Suisse doit jouer pour rassembler les différents secteurs autour de la neutralité carbone. « La Suisse est un vecteur de plus en plus important pour le capital soutenable, a-t-il expliqué. Mais nous avons encore beaucoup à faire. J’appelle le secteur financier suisse à se mobiliser pour parvenir au « net zero » d’ici 2050, en adhérant à l’une des grandes initiatives en la matière, et à publier des objectifs intermédiaires clairs et transparents avant la COP27. »

    La finance est désormais au cœur de la mission « net-zéro ». Mais le secteur financier ne pourra pas tout faire tout seul

    Le secteur financier doit également adopter des méthodes robustes en matière d’investissement soutenable, sans quoi il ne pourra pas respecter ses obligations de neutralité carbone. « La hausse implicite de la température est un moyen intuitif et fondé sur la science d’évaluer l’alignement d’un investissement donné sur l’Accord de Paris », a poursuivi M. Odier. « J’appelle le secteur financier suisse à systématiquement adopter des mesures fondées sur la hausse implicite de la température, et ce avant la fin 2022. »

    Dans son discours de clôture, Patrick Odier a exhorté à un engagement plus sérieux envers la nature, un qui tienne compte du rôle fondamental qu’elle joue dans la transition. Pour lui : « Nous pourrions résoudre 30% à 60% de la crise climatique grâce à la nature. Et pourtant, elle ne reçoit que 3% des financements climatiques. Dans ce contexte, une opportunité exceptionnelle s’offre à nous pour généraliser les investissements consacrés à la nature, à mesure de la transition vers le « net zero » et vers une économie favorable à la nature.

    Nous pourrions résoudre 30% à 60% de la crise climatique grâce à la nature... et pourtant, elle ne reçoit que 3% des financements climatiques…une opportunité exceptionnelle s’offre à nous pour généraliser les investissements consacrés à la nature

    Parmi les principaux orateurs du sommet figurait également Amina J. Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies. Son discours a souligné le besoin de développer une langue commune permettant à différents secteurs de travailler efficacement main dans la main. « L’Agenda 2030 nécessite une approche globale intégrant les dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable », a-t-elle expliqué.  « Ainsi, en matière de soutenabilité, les entreprises disposeront d’une référence et les investisseurs d’un tableau de bord. »

    Lors d’un autre discours prononcé lundi matin, Ueli Maurer, Conseiller fédéral et Directeur du Département fédéral des finances, a annoncé que la Suisse comptait introduire une « note climatique » qui permettra de surveiller le respect de l’Accord de Paris par les sociétés financières.

    Après le déjeuner, les participants ont assisté à une série d’ateliers conçus pour faciliter la création de partenariats intersectoriels productifs. Parallèlement, plusieurs start-ups et sociétés de technologie financière ont présenté certains des outils et plateformes qu’elles développent actuellement dans le but de renforcer l’impact et les mesures en matière de soutenabilité dont nous avons besoin pour financer la transition vers le « net zero ».


    Jour 2 de la semaine Building Bridges : technologie, recherche et mesures d’évaluation

    Lors de la deuxième journée de la semaine Building Bridges, c’est l’innovation qui a pris le devant de la scène. Les séances de mardi se sont concentrées sur la technologie, la recherche et les mesures d’évaluation dont nous avons besoin pour parvenir au « net zero ».

    Lors d’une séance consacrée au rôle du secteur privé dans le financement de la transition, Jörg Gasser, CEO de l’Association suisse des banquiers (ASB), a examiné une étude menée conjointement par l’ASB et par le Boston Consulting Group. Selon ces recherches, l’économie suisse a besoin d’investissements de CHF 400 milliards pour parvenir au « net zero » et le secteur financier pourrait répondre à ce besoin par le biais des prêts et des marchés des capitaux. Nathan Fabian, Chief Responsible Investment Officer pour les Principes pour l’investissement responsable (PRI) et Président de la Plateforme de la Commission européenne sur la finance durable, a salué ces recherches et les a décrites comme : « le plan financier le plus atteignable que j’ai jamais vu ».

    Nous sommes convaincus que la soutenabilité changera les modes d’investissement et qu’elle sera la clé des rendements à l’avenir

    L’un des moments clés de la journée de mardi a été la présentation du rapport « Predictors of Success in a Greening World » publié par Lombard Odier et l’Université d’Oxford. Ce rapport examine le commerce international de technologies vertes complexes et tente de déterminer si les pays font ce qu’ils se sont engagés à faire pour « reconstruire en plus vert ». Il inclut deux nouveaux cadres évaluant la mesure dans laquelle les pays tirent parti de produits écologiques complexes ou pourraient en tirer parti : le « Green Complexity Index » (GCI) et le « Green Complexity Potential » (GCP). Ensemble, ces deux cadres peuvent mettre en lumière les opportunités qui se présentent aux investisseurs pour tirer parti de la réorientation vers des énergies et des systèmes de production plus soutenables.

    Lors de son discours présentant ces nouvelles recherches, Hubert Keller, Associé-gérant senior chez Lombard Odier, a expliqué : « Nous sommes convaincus que la soutenabilité changera les modes d’investissement et qu’elle sera la clé des rendements à l’avenir. En collaboration avec nos partenaires de l’Université d’Oxford, nos recherches contribueront à la transition en aidant les investisseurs à déterminer si leurs portefeuilles sont véritablement soutenables ».

    En collaboration avec nos partenaires de l’Université d’Oxford, nos recherches contribueront à la transition en aidant les investisseurs à déterminer si leurs portefeuilles sont véritablement soutenables

    Les autres séances de la deuxième journée de la semaine Building Bridges ont inclus une présentation de solutions entrepreneuriales permettant de réaliser les Objectifs de développement durable, un examen de certaines des recherches présentées durant le sommet de Genève sur la finance durable, une discussion sur la nécessité de respecter l’inclusion et l’égalité des sexes tout au long de la transition, et enfin une conversation sur la nécessité pour les grandes sociétés de technologie financière d’aligner leurs modèles de gouvernance sur les besoins liés à la révolution de la soutenabilité.

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