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Cinq points à retenir de Davos sur la soutenabilité
La semaine dernière, tous les yeux étaient tournés vers Davos, où le Forum économique mondial annuel rassemblait des chefs d’entreprise, des politiciens, des dirigeants et des faiseurs d’opinion du monde entier pour réfléchir ensemble, au milieu de la neige dans les Alpes suisses. L’une des mesures sur lesquelles tout le monde s’est mis d’accord (sauf le président américain Donald Trump) est la nécessité de s’attaquer au changement climatique de manière collaborative et de faire face aux changements radicaux auxquels la planète est confrontée. Le prince Charles a appelé les chefs d’entreprise à rendre l’économie mondiale plus soutenable, tandis que la jeune militante Greta Thunberg a critiqué l’inaction face à la crise climatique. Parmi les personnes présentes figurait notre Associé-gérant Senior Patrick Odier, qui a participé à des tables rondes sur la finance soutenable, les changements dans les technologies financières et l’avenir de la finance innovante.
Voici les points essentiels à retenir du Forum de Davos :
Les modèles économiques doivent basculer vers la soutenabilité
L’urgence de la lutte contre la crise climatique a été soulignée par la plupart des participants – chefs d’Etat ou grands dirigeants d’entreprises – avec un consensus clair et fort sur l’appel à réorienter les capitaux vers des pratiques et des modèles d’entreprise plus soutenables. Les discussions ont également porté sur la rapidité et l’ampleur de la transition vers une économie mondiale neutre en carbone et résiliente au changement climatique.
Chez Lombard Odier, nous pensons que cette transition créera des opportunités sans précédent dans les années à venir et nous avons développé une approche scientifique exclusive pour analyser les risques et les opportunités liés à la transition selon différents scénarios, afin de mieux comprendre la rentabilité attendue. Lors de réunions avec des clients et leurs représentants, Patrick Odier a discuté de l’approche de Lombard Odier pour identifier les opportunités d’investissement dans un monde de plus en plus pollué et limité en carbone.
Le développement de partenariats public-privé en Suisse suscite un vif intérêt
Le ministre suisse des Finances, Ueli Maurer, a prononcé le discours d’ouverture lors d’un événement organisé par Swiss Re sur l’avenir des projets impliquant à la fois l’Etat et les entreprises privées. Malgré l’heure matinale, la forte participation a montré le vif intérêt des délégués pour le sujet. « L’opportunité de représenter et de promouvoir la Suisse en tant que centre d’excellence en matière de compétences d’investissement soutenable en collaboration avec notre ministre des Finances et d’importants investisseurs suisses suscite des réactions et un intérêt très positifs, même à 7 heures du matin alors qu’il fait -7 °C dehors », a relevé Patrick Odier à cette occasion.
Le capital cherche une place
Dès que la bonne opportunité se présente, il y a de l’argent disponible pour l’investissement. Un événement organisé par Lombard Odier et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est penché sur la manière dont les financements innovants peuvent aider la génération Z, répondant ainsi à l’objectif clé du CICR d’améliorer l’éducation. Lors de l’événement, qui s’est concentré sur l’investissement à impact et la mobilisation de capitaux privés pour des projets publics, Patrick Odier a déclaré que la clé de la mobilisation des capitaux est de trouver des projets avec un potentiel de croissance et que, lorsque c’est le cas, le financement peut venir de différents secteurs. « Le capital est prêt à être mobilisé. Dans le domaine de l’investissement à impact, nous voyons des investisseurs qui cherchent à allouer des capitaux à des projets d’investissement qui sont clairs, concrets et évolutifs. Les fonds des secteurs public et privé sont prêts à faire la différence ». Maximilian Martin, Global Head of Philanthropy chez Lombard Odier, a déclaré : « Le temps et les ressources sont rares, il est donc important que nous nous concentrions sur les domaines et les opportunités où nous pouvons apporter la plus grande contribution à l’innovation et à l’impact ».
L’action doit être ciblée et directe
Il est clair que le monde doit de toute urgence s’orienter vers un modèle économique circulaire, allégé, inclusif et propre (Circular, Lean, Inclusive and Clean, CLIC) – et les premières étapes sont déjà en cours, sous l’impulsion d’une orientation unifiée entre la politique, le monde des affaires, les consommateurs et les investisseurs. Bien que cela crée des opportunités de rendement sans précédent, Lombard Odier estime qu’une analyse prospective et critique est essentielle pour bien saisir les risques et les opportunités de la transition pour les investisseurs. Davos a montré un consensus clair sur la nécessité de mesurer les résultats sociaux et environnementaux à l’aide d’indicateurs précis, à l’instar des performances financières.
Rester concentré sur les fondamentaux
Le besoin de conseils n’a jamais été aussi grand. Nous avons assisté au cours de ce mois au développement de ce qui pourrait devenir une crise sanitaire majeure en Chine. On voit ici l’importance d’identifier et de comprendre les « inconnues », ces questions qui ne sont peut-être pas au centre des préoccupations, mais qui présentent néanmoins un risque important pour les investisseurs. Chez Lombard Odier, nous pensons qu’il est de notre devoir fiduciaire de rester vigilants face à ces problèmes potentiels, de nous assurer que nous disposons de l’expertise et des outils pour les évaluer et protéger les intérêts de nos clients en retour. Notre objectif est de préserver le patrimoine de nos clients à long terme en faisant preuve de clairvoyance, une qualité essentielle pour évoluer avec succès dans un environnement en transition.
Information Importante
Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA (ci-après « Lombard Odier »).
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