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    Patrick Odier à l’Université McGill, Montréal, Canada
    Patrick Odier à l’Université McGill, Montréal, Canada
    Patrick Odier - Associé-gérant senior

    Patrick Odier

    Associé-gérant senior

    Le McGill International Portfolio Challenge (MIPC) s’est tenu dans le cadre historique du Salon 1861, une église rénovée, les 8 et 9 novembre à Montréal, au Canada. Reconnu comme le plus important concours de gestion de portefeuille pour des caisses de pension au monde, le MIPC attribue des récompenses substantielles aux meilleurs participants issus de 90 universités internationales. Parrainée par les principaux acteurs canadiens du secteur, cette compétition a pour objectif de résoudre un problème d’actualité : les placements soutenables dans les régimes de retraite.

    Aujourd’hui, professionnels, investisseurs et universitaires convient les meilleurs étudiants afin de résoudre les problèmes de financement et d’investissement.

    Le MIPC rencontre un succès croissant. Lancé en 2015 à l’initiative d’un petit groupe d’étudiants de la prestigieuse université McGill, cette compétition souhaite réunir les élèves les plus brillants pour aider à combler les insuffisances de l’épargne-retraite. Aujourd’hui, professionnels, investisseurs et universitaires convient les meilleurs étudiants afin de résoudre les problèmes de financement et d’investissement. Cette année, le thème était axé autour des défis entourant la transition du régime de retraite d’un système dépendant de revenus tirés des combustibles fossiles à celui bénéficiant d’investissements plus soutenables sur le plan environnemental. 

    Cette année, le thème était axé autour des défis entourant la transition du régime de retraite d’un système dépendant de revenus tirés des combustibles fossiles à celui bénéficiant d’investissements plus soutenables sur le plan environnemental. 

    La cérémonie d’ouverture, à laquelle ont assisté plus de 300 participants, a été marquée par une table ronde entre Patrick Odier, Associé-gérant senior, Groupe Lombard Odier et Josée Guibord, CEO, Evolugen by Brookfield Renewable, intitulée « Investir dans un monde en évolution : de l’investissement traditionnel à l’investissement soutenable ». Lombard Odier était le principal sponsor du symposium d’ouverture. Mehreen Haider, Associée Global Capital Markets à la banque Scotia, a animé la conversation.

    Lombard Odier était le principal sponsor du symposium d’ouverture.  

    La viabilité de la soutenabilité

    La conversation a débuté par un état des lieux de la soutenabilité dans le monde des affaires. Afin d’intégrer la soutenabilité, il faut un changement de paradigme économique. « Notre modèle économique actuel n’est pas soutenable », a dit Patrick Odier. « Nous devons passer d’un modèle économique appelé en anglais ‘WILD’ [gaspilleur, inactif, inégal et sale] à un modèle économique dit ‘CLIC’ [propre, sans gaspillage, inclusif et circulaire]. » 

     

    Comme Patrick Odier l’a souligné, les entreprises ont de bonnes raisons d’adopter le développement durable. En effet, selon lui, « la soutenabilité pourrait être la principale source de rendement financier à l’avenir ». En ce qui concerne Lombard Odier la soutenabilité est appliquée à travers un processus discipliné, abordé sous deux dimensions :le Comment (l’information extra-financière pour évaluer les pratiques commerciales) et le Quoi, c’est-à-dire ce qu’une entreprise produit et son modèle d’affaires.

    Les entreprises ont de bonnes raisons d’adopter le développement durable car la soutenabilité pourrait être la principale source de rendement financier à l’avenir.

    Toutefois, il reste encore beaucoup à faire. Plus particulièrement, lorsqu’il s’agit de s’entendre sur des critères ESG (environnement, social et de gouvernance) qui fonctionnent pour tous. Il y a de multiples défis à relever en ce qui concerne les données sur la soutenabilité. Ces dernières sont extrêmement précieuses et pourtant, elles sont de moins en moins accessibles. Il est essentiel de créer un cadre afin d’encourager les entreprises à intégrer la soutenabilité dans leurs résultats financiers. « Le capital est devenu moins cher pour les entreprises qui ont de bons résultats ESG ». En ce qui concerne la voie à suivre, Patrick Odier a recommandé : « pour définir la soutenabilité, il sera essentiel de trouver des standards communs pour la mesurer, tout comme la réglementation ».

    Il est essentiel de créer un cadre afin d’encourager les entreprises à intégrer la soutenabilité dans leurs résultats financiers.

    Unir les parties prenantes autour des mêmes incitations

    Plus tard dans la conversation, les panélistes ont discuté des difficultés d’unir les parties prenantes. Des investisseurs aux clients, en passant par les communautés locales, les parties prenantes ont des points de vue divergents à propos d’un objectif pourtant commun : la soutenabilité. Il est donc vital de les unir autour d’incitations communes.

    « Il sera peut-être moins onéreux à court terme de ne pas appliquer la soutenabilité, mais à long terme, cela sera bien plus coûteux », a souligné Patrick Odier. « Cinq ans en arrière, 5% des appels d’offres comportaient des questions liées à la soutenabilité. Ce chiffre atteint aujourd’hui 80%. La soutenabilité est devenue incontournable. »

    Il sera peut-être moins onéreux à court terme de ne pas appliquer la soutenabilité, mais à long terme, cela sera bien plus coûteux.

    Certaines entreprises ont pris de l’avance sur d’autres et il est nécessaire d’investir dans ces premières. A la fois pour les aider à créer les solutions soutenables dont nous avons besoin et pour inciter ceux qui ont pris du retard à intensifier leurs efforts. La transparence et le dialogue permettent d’identifier les bonnes entreprises. Il est important qu’elles soient encouragées à le faire.

    « Chez Lombard Odier, nous recherchons activement des entreprises où la direction générale inclus son modèle d’affaires dans le contexte plus large des mégatendances. La direction générale doit intégrer qu’elle doit mener une transition ; et développer des produits et services soutenables et rentables. Ces entreprises clairvoyantes et visionnaires s’engagent à adopter des comportements et des stratégies de croissance soutenables. Nous les identifions comme des Aigles. »

    Chez Lombard Odier, nous recherchons activement des entreprises où la direction générale inclus son modèle d’affaires dans le contexte plus large des mégatendances.

    La voie à suivre

    Il n’existe pas de solution unique aux défis auxquels nous sommes confrontés au XXIe siècle. Chaque individu est un contributeur clé du changement vers un avenir soutenable. Les entreprises jouent un rôle primordial, parallèlement à l’environnement juridique et réglementaire. Elles doivent anticiper l’avenir. Pourtant, la société actuelle évolue plus rapidement. Que faudra-t-il faire pour assurer notre avenir ?  « Les entreprises visionnaires apportent des solutions aux problèmes existants dans le contexte des mégatendances. Nous en avons identifié deux : le changement climatique et l’augmentation des inégalités », a expliqué Patrick Odier.

    Les entreprises visionnaires apportent des solutions aux problèmes existants dans le contexte des mégatendances. Nous en avons identifié deux : le changement climatique et l’augmentation des inégalités.

    Les entreprises qui ne contribueront pas seront en péril.« L’accord signé en 2015 à la COP21 de Paris a changé la donne en matière de soutenabilité. Prenez pour exemple le ‘Dieselgate’, où le marché a signalé aux investisseurs qu’il sanctionnerait tout comportement inapproprié. » Les entreprises n’auront pas le choix. Elles devront adopter l’état d’esprit d’un Aigle si elles souhaitent survivre.


    La nouvelle génération changera la donne

    Les événements rassemblant des personnes aux points de vue similaires et aspirant à construire un avenir soutenable ont un impact considérable. Le MIPC est en fait partie. Des 90 universités inscrites, 25 ont été sélectionnées pour présenter leurs travaux lors des demi-finales. Leurs efforts ont été jugés par Géraud ‘Gerry’ Dambrine, Head of Canada, Lombard Odier Investment Managers, aux côtés d’éminents professionnels de l’investissement du fonds de dotation de l’Université McGill, Mercer et de l’Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC). Cinq finalistes se sont disputés la première place du podium et ont présenté leurs projets à Patrick Odier, Jonathan Hausman, Responsable des partenariats stratégiques, Ontario Teachers’ Pension Plan, Geoffrey Rubin, CIO, OIRCP et Bertrand Millot, Responsable du développement durable de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). L’équipe d’HEC-Montréal a remporté la compétition grâce à sa stratégie de gestion de portefeuille ingénieuse pour un régime de retraite à prestations déterminées. 

    L’équipe d’HEC-Montréal a remporté la compétition grâce à sa stratégie de gestion de portefeuille ingénieuse pour un régime de retraite à prestations déterminées. 

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