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De l'agriculture verticale à la durabilité sociale, les solutions au changement climatique au cœur des discussions de notre LO Generations Summit.
Jusqu’à présent, Venise a su résister à l’épreuve du temps. Son histoire sans égale. Berceau de la Renaissance, elle abrite certains des plus grands trésors historiques de l’humanité et son patrimoine culturel est unique. Mais la ville emblématique est menacée par un danger insidieux toujours plus important : le changement climatique. Le niveau de la mer à Venise a augmenté d’au moins 33 cm au cours des 1000 dernières années. Mais selon différents rapports, il montera encore de 140 cm d’ici la fin du siècle.1
S’enfonçant lentement, ce site du patrimoine mondial est menacé par le risque catastrophique de l’érosion côtière dues à l’élévation du niveau de la mer.2 Les océans et les mers continuent de s’étendre du fait du réchauffement de l’atmosphère terrestre que provoque l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre.3 Des mesures doivent être prises. Mais à qui la responsabilité incombe-t-elle ?
Les générations précédentes ont oublié les enfants de demain. Ces derniers n’auront pas droit au même avenir que leurs prédécesseurs. De plus, ils ont la charge de vaincre un problème de taille. C’est pourquoi nous avons choisi Venise comme toile de fond pour notre Sommet des générations Lombard Odier.4 Résolument tourné vers l’avenir, il a offert un nouvel éclairage sur les méthodes permettant d’assurer un monde meilleur et plus durable aux prochaines générations et garantir la prospérité de tous.
D’éminents leaders d’opinion et de jeunes entrepreneurs sont montés sur scène pour débattre de solutions concrètes pour préserver la planète. Fabio Mancone, Chief Branding Officer du Groupe Lombard Odier, et Arnaud Leclercq, Associé à responsabilité limitée de Lombard Odier, ont ouvert le sommet. Ils ont décrit l’état actuel du monde et le contexte du développement durable. Fabio Mancone a parlé du grand changement de régime, expliquant que nous sommes passés du « scepticisme à la prise de conscience ». Selon lui, « cette prise de conscience mènera à l’action ».
Arnaud Leclercq a parlé d’une « tectonique des plaques » qui pourrait « conduire à une catastrophe si on ne traite pas le sujet rapidement ». Il reste cependant optimiste, déclarant que « nous ne sommes pas vaincus, nous trouverons les ressources, nous adapterons et améliorerons notre compréhension » pour aller de l’avant.
Recycler le CO2 en chaussures de running ?
Opus 12 a ouvert la voie. Son cofondateur, Nicholas Flanders, est un visionnaire en matière de changement climatique. Avec son équipe, ils ont trouvé un moyen de transformer le CO2 (dioxyde de carbone) en un produit précieux pour réduire notre empreinte carbone. Comment ? En utilisant un procédé qu’il décrit comme une « photosynthèse industrielle ». Donnant un nouveau sens au concept de recyclage, Opus 12 transforme le CO2 en produits chimiques primordiaux, utilisés pour de nombreux produits du quotidien. L’une des principales transformations est, par exemple, le captage du CO2 et sa transformation en éthylène.
L’éthylène peut être transformé en modules de base de nouveaux matériaux tels que des emballages, des fils, du kérosène et même des chaussures de sport. Ce qui est étonnant dans ce processus, c’est que la production est « négative en carbone », c’est-à-dire qu’elle consomme du CO2, ce qui soutient considérablement nos efforts de réduction de nos émissions de carbone. Mais comment l’intégrer dans les processus existants ? La cerise sur le gâteau est qu’il s’intègre dans la production chimique existante et que les produits finaux sont identiques aux dérivés de combustibles fossiles existants, ce qui réduit considérablement le délai de mise sur le marché. Cela pourrait très bien être l’avenir.
L’agriculture moderne à New York
De la réutilisation du CO2 à l’alimentation de notre population croissante, David Rosenberg, PDG et fondateur d’AeroFarms, a parlé de sa méthode unique pour nourrir la planète : l’agriculture verticale. En termes simples, l’entreprise chamboule « les chaînes d’approvisionnement traditionnelles en construisant des fermes sur les principales voies de distribution et à proximité de zones densément peuplées »5, en grande partie dans les environs de New York. Elle a complètement repensé l’agriculture.
Des études révèlent que notre planète a perdu 1/3 de ses terres arables au cours des 40 dernières années, ce qui a incité Rosenberg à parler de ses préoccupations concernant l’agriculture commerciale.
Bien qu’« efficace », dit-il, « il y a beaucoup de maladresses et elle consomme énormément d’eau ». La plupart des consommateurs sont bien conscients des défis du secteur tels que la qualité inégale, le manque de fraîcheur, la consommation d’eau et les résidus de pesticides. Mais il est difficile de trouver une solution viable.
Pourtant, AeroFarms a établi un nouveau type de ferme. En combinant agriculture, technologie et science des données, la société cultive plus de 700 variétés végétales et cultures, en consommant jusqu’à 95% moins d’eau et sans utiliser de pesticides.
En combinant agriculture, technologie et science des données, AeroFarms cultive plus de 700 variétés végétales et cultures, en consommant jusqu’à 95% moins d’eau et sans utiliser de pesticides.
AeroFarms est 390 fois plus productive que d’autres fermes et compte parmi les chefs de file mondiaux du secteur. Guidé par les données et la science, M. Rosenburg parle en toute honnêteté : « La biologie est difficile (...) nous avons notre propre équipe de R-D qui étudie les impacts de la modification des différents nutriments ». Pour lui, une partie de la solution est « l’intégration verticale ». Pourtant, son programme de développement durable va plus loin que l’alimentation. Rosenberg parle de sa fierté concernant ses employés. Il embauche les talents les plus brillants et aide à reconstruire les collectivités en donnant du travail à des délinquants locaux et d’anciens délinquants, offrant ainsi un avenir meilleur à tous.
« Quel est le plus important, l’esthétique ou l’éthique ? » – la révolution architecturale qui redéfinit les villes
L’augmentation de la population mondiale compte parmi les principaux changements structurels qui affectent la planète. Alors qu’elle est de 7,6 milliards d’habitants aujourd’hui, elle devrait atteindre 8,6 milliards d’ici 2030. Comment pouvons-nous construire de nouvelles villes pour répondre à cette pression et créer un avenir meilleur pour tous ? Alfredo Brillembourg, urbaniste et architecte primé, propose une nouvelle perspective dans la lutte contre ce problème toujours plus important. Il explique que « nous devons construire un pont entre le Sud et le Nord. » Selon ses propres mots, « les villes construites au moyen âge sont encore fonctionnelles. Que s’est-il donc passé au XXe siècle ? » La réponse est simple. Autrefois, « les villes étaient construites de manière organique » et les gens étaient au cœur de la construction. Or, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Il faut à nouveau placer les gens au cœur de la construction des villes. Alfredo Brillembourg appelle cela la « durabilité sociale ». La beauté de la philosophie d’Alfredo Brillembourg est qu’il intègre les communautés dans l’infrastructure de ses projets. Qu’il s’agisse de donner les outils physiques pour construire leur propre maison aux habitants en Afrique du Sud, de maintenir une harmonie avec le paysage ou de repenser des écoles ouvertes pour les enfants autistes en pleine forêt, l’environnement et la communauté guident ses projets. Il pose la question : « Quel est le plus important, l’esthétique ou l’éthique ? » Sa réponse ? Les deux. Ses gymnases verticaux à Caracas ont ainsi fait bien plus que rapprocher la population locale. La criminalité a diminué de 30% lorsque les jeunes ont commencé à utiliser le gymnase au lieu de rôder dans les rues et la fréquentation de l’école locale a augmenté de 25% suite à la baisse de la criminalité.
Alfredo Brillembourg a raison de penser que « par la construction de la ville et de la citoyenneté, nous pouvons changer la démocratie » et que cela aura un impact social profond et positif sur les communautés défavorisées. Nous avons tous droit à un logement, et nous devons « repenser notre acceptation de la vie dans la rue » en les construisant de manière durable et en utilisant « la construction publique comme un espace public ».
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