rethink sustainability
Son Altesse Royale le Prince de Galles annonce l’initiative «Natural Capital», soutenue par Lombard Odier, lors du sommet One Planet
La semaine passée a été marquée par la tenue du sommet One Planet à Paris et l’annonce, par Son Altesse Royale le Prince de Galles, de l’Alliance pour l’investissement dans le Capital Naturel, un partenariat entre Lombard Odier, HSBC Pollination Climate Asset Management et Mirova, une société affiliée de Natixis Investment Managers. Son Altesse Royale (SAR) a également dévoilé Terra Carta, une nouvelle charte clé de la soutenabilité dans le secteur privé, dont Lombard Odier est également signataire. Cette feuille de route a pour vocation de guider les entreprises vers un avenir meilleur.
Suite au lancement de sa stratégie Natural Capital en novembre 2020, Lombard Odier pose ainsi un premier jalon important en concluant l’Alliance pour l’investissement dans le Capital Naturel. Inspirée par la démarche du Prince de Galles et créée dans le cadre de sa « Sustainable Markets Initiative » (initiative pour des marchés durables), la stratégie Natural Capital de Lombard Odier a été mise au point en partenariat avec la Circular Bioeconomy Alliance. Elle vise à identifier des entreprises rentables qui sont bien positionnées pour profiter des quatre opportunités de croissance inéluctables que sont la bioéconomie circulaire, l’efficacité des ressources, la consommation axée sur les résultats et le zéro déchet.
L’objectif ultime de la stratégie est de contribuer à la protection de notre capital naturel – c’est-à-dire le stock de ressources naturelles de la planète, la biodiversité et les services écosystémiques – en facilitant la transition vers une économie CLIC™ (« Circular, Lean, Inclusive and Clean » : circulaire, efficiente, inclusive et propre) qui préservera ce capital pour les générations futures.
Développée en partenariat avec SAR le Prince de Galles, l’Alliance pour l’investissement dans le Capital Naturel vise à convaincre les membres de la communauté financière d’investir d’USD 10 milliards dans des projets liés au capital naturel d’ici 2022, via des classes d’actifs variées. Elle offrira également des outils aux entreprises et aux établissements financiers désireux de renforcer leurs investissements dans le capital naturel, où qu’ils soient dans le monde, ainsi que de partager les connaissances et savoir-faire qui permettront d’accroître la notoriété de ce type d’investissement auprès du grand public.
Des dirigeants du monde entier, comme le premier ministre britannique Boris Johnson, le président de la République française Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre canadien Justin Trudeau, étaient présents au sommet One Planet, durant lequel SAR le Prince de Galles a pris la parole et déclaré : « L’interdépendance entre la santé des êtres humains et celle de la planète n’a jamais été aussi évidente. Pour bon nombre des problèmes que nous rencontrons, la nature, forte de milliards d’années d’évolution, nous a déjà donné les clés. Mais le temps nous est compté. Nous serons bientôt responsables de l’extinction massive d’un grand nombre des espèces précieuses et uniques de la planète. Des espèces qui nous permettraient pourtant de mettre au point des produits innovants et soutenables pour l’avenir. Puisqu’il faut de toute urgence remédier à la situation, nous devons investir dans le capital naturel en tant que moteur de notre économie ».
« C’est également pour cette raison que j’ai créé l’Alliance pour l’investissement dans le Capital Naturel. Elle nous aidera à formuler un langage commun sur l’investissement dans le capital naturel, afin que nous puissions mettre notre argent à l’œuvre et améliorer les flux de capitaux », a-t-il ajouté.
En présentant « Terra Carta » (charte de la terre), SAR le Prince de Galles s’est adressé aux dirigeants en leur demandant de soutenir les dix domaines d’intervention de la feuille de route pour la prochaine décennie, pour apporter une contribution tangible à un avenir soutenable. « Nous devons veiller à ce que la prospérité soit atteinte en harmonie avec la nature, la planète et ses habitants au cours des dix prochaines années », a-t-il affirmé, « et je ne peux qu’encourager les communautés industrielles et financières, en particulier, à faire preuve de leadership concret dans le cadre de ce projet commun, car elles sont les seules capables de mobiliser l’innovation, la portée et les ressources nécessaires pour transformer notre économie mondiale. »
L’événement a mis en lumière le « Great Green Wall » (grand mur vert), une initiative conçue pour atténuer la désertification en Afrique du Nord. Lancé initialement en 2007, le Great Green Wall vise à assurer la sécurité alimentaire, à créer des emplois et à convaincre des millions de personnes de ne pas partir, grâce à une multitude de paysages verts et productifs répartis dans toute l’Afrique du Nord. Ayant aujourd’hui achevé 15% de ses projets, l’initiative a déjà beaucoup contribué à restaurer la vie dans certains des paysages les plus dégradés d’Afrique. Elle a bénéficié d’au moins USD 14 milliards de nouveaux financements. Une fois terminé, le Great Green Wall couvrira environ 8’000 km, soit trois fois la longueur de la grande barrière de corail, et sera la plus grande structure vivante de la planète – une nouvelle merveille du monde.
En relançant l’initiative Great Green Wall, Emmanuel Macron a déclaré : « Nous restaurons 100 millions d’hectares de terres, créons 100 millions d’emplois et piégeons 200 millions de tonnes de CO2. Voilà la réelle contribution du continent africain à la lutte contre le réchauffement climatique ».
Les chefs d’Etat se sont également penchés sur la biodiversité et le lien unissant les êtres humains et la nature, que la pandémie de Covid-19 a encore plus mis en lumière l’an dernier.
Lors du sommet, Marco Lambertini, Directeur général du World Wildlife Fund, a affirmé : « Le prochain virus est déjà à nos portes. Nous devons repenser l’élevage des animaux. La déforestation est un vecteur fondamental de maladies. La plupart des engagements pris par les gouvernements se sont avérés insuffisants et nous devons donc changer de braquet. Une gestion soutenable de la nature n’est pas une simple possibilité, c’est la seule solution. Nous dépendons de la nature plus qu’elle ne dépend de nous ».
Lors du forum « Mobilising Financing for Biodiversity » (mobiliser la finance en faveur de la biodiversité) organisé dans le cadre du sommet, plusieurs dirigeants ont confirmé que leur gouvernement poursuivrait leurs engagements à résoudre ces problèmes au cours des années à venir. Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a déclaré que son pays allait « verser USD 55 millions au Land Degradation Neutrality Fund des Nations Unies ». Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a quant à lui promis une enveloppe de « GBP 3 milliards pour la protection de la nature, qu’il s’agisse de la vie marine, de la conservation du bois d’œuvre ou de la production d’aliments soutenables » et s’est engagé à « assurer la protection de 30% des terres et océans du Royaume-Uni avant la fin de la décennie ». La chancelière allemande, Angela Merkel, a ajouté que l’Allemagne rejoindrait la « High Ambition Coalition for Nature and People » (coalition de haute ambition pour la nature et les peuples). Cette coalition rassemble cinquante pays qui se sont engagés à protéger 30% des habitats terrestres et marins sur les dix prochaines années, afin de freiner l’extinction de certaines espèces tout en répondant aux problèmes liés au changement climatique.
Dans sa conclusion, Emmanuel Macron a réitéré l’importance cruciale d’initiatives telles que l’Alliance pour l’investissement dans le Capital Naturel, le Great Green Wall et la Coalition for the Convergence of Climate and Biodiversity Funding, qui vise à ce que la part des financements en faveur du climat atteigne au moins 30% d’ici 2030.
Lombard Odier rejoint ces constats. La Maison continuera de développer sa stratégie Natural Capital au cours des années à venir. Protéger et soutenir la nature tout en la mettant au service des générations futures est une condition sine qua non d’un avenir pérenne pour nous tous, et de la révolution de la soutenabilité, qui a déjà débuté. Au nom de nos clients et de la société dans son ensemble, nous avons hâte de mobiliser nos forces face à ces étapes cruciales qui nous attendent.
Source statistique “1 million species are threatened with extinction”
Information Importante
Le présent document de marketing a été préparé par Banque Lombard Odier & Cie SA ou une entité du Groupe (ci-après « Lombard Odier »). Il n’est pas destiné à être distribué, publié ou utilisé dans une juridiction où une telle distribution, publication ou utilisation serait interdite, et ne s’adresse pas aux personnes ou entités auxquelles il serait illégal d’adresser un tel document.
partager.