rethink sustainability
Se pencher aujourd’hui sur notre alimentation de demain
Entre gaspillage alimentaire, famine persistante et taux d’obésité en hausse, l’alimentation est souvent au centre des discussions. Les avancées technologiques et l’attention croissante portée aux questions de santé attisent les craintes concernant le contenu futur de nos assiettes.
Le quatrième Lombard Odier women's breakfast, organisé récemment dans nos bureaux parisiens, a été consacré aux modes alimentaires du futur. Trois experts ont enrichi les discussions en apportant leurs points de vue sur les aliments appelés à être consommés dans les années à venir.
Une industrie face à de nombreux défis
Avec une population mondiale devant atteindre 10 milliards d’habitants en 2050, l’agriculture se concentre davantage sur la quantité que sur la qualité. Ceci engendre des problèmes pour la protection de l’environnement.
« Si les déchets étaient un pays, il serait le troisième plus gros émetteur de CO2 de la planète », a déclaré Ingrid Nouhaud, spécialiste au sein de la division de gestion de portefeuilles de Lombard Odier. « Nous ne serons pas capables de nourrir l’humanité si nous ne changeons pas notre façon de consommer ».
Or des solutions existent : la réduction des engrais chimiques employés, la digitalisation dans l’agriculture et le recours à des aliments de substitution pour nourrir le bétail ou les poissons d’élevage.
Les autres voies
Une solution à ce mal ? L’économie circulaire, selon Riadh Shaiek, associé chez Demeter en charge des projets d’investissement liés à l’environnement. La société Regrained, par exemple, recycle les résidus de céréales utilisés pour brasser la bière. Ou encore, Imperfect Produce. Cette entreprise américaine offre une seconde vie aux fruits et légumes « moches » ou mal classés en les vendant à des prix bien inférieurs à ceux des supermarchés.
L’amélioration de la traçabilité des produits alimentaires est une demande croissante chez les consommateurs, a déclaré M. Shaiek. Les scandales à répétition et le manque de transparence des chaînes de production ont accru la méfiance des consommateurs vis-à-vis des marques, des distributeurs et des autres acteurs de l’agroalimentaire. Certaines entreprises se sont attaqués à ce problème. Notamment, Connecting Food, une société française ayant recourt à la technologie de la blockchain pour assurer la traçabilité et certifier les produits alimentaires, en temps réel et de manière infalsifiable.
Les scandales à répétition et le manque de transparence des chaînes de production ont accru la méfiance des consommateurs vis-à-vis des marques, des distributeurs et des autres acteurs de l’agroalimentaire.
Se concentrer sur la face cachée des aliments
Pour Maïa Baudelaire, ancienne spécialiste de l’agroalimentaire se consacrant aujourd’hui à la promotion de sa propre méthode d’amincissement, les personnes souhaitent aujourd’hui avoir une meilleure alimentation. Une application se prête particulièrement bien à cela : Yuka. Développée par une start-up française, elle vérifie les avantages d’un produit en scannant son code-barres. Une véritable « révolution pour le consommateur », dit-elle. Une autre entreprise, Olygose, a développé une molécule à partir de pois afin de remplacer le sucre trouvé dans plusieurs produits, comme les boissons sucrées.
Afin d'atteindre les objectifs de développement durable de l'ONU pour 2030, une collaboration mondiale est cruciale pour aider le système agroalimentaire à se tourner vers un mode de production et de consommation plus durable. Cela permettrait de préserver notre santé, la sécurité alimentaire et la sauvegarde de nos écosystèmes.
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