In the news

    Performance: vers de nouvelles approches d’allocation d’actifs

    Performance: vers de nouvelles approches d’allocation d’actifs
    Volvo vient d’annoncer que dès 2019 tous ses nouveaux modèles seront entièrement électriques ou hybrides. C'est un tournant historique pour l’automobile, et les investisseurs feraient bien de s'en inspirer: le monde change et il faut être prêt à changer avec lui.

    Aussi fondamentale que le moteur à combustion pour les voitures, la construction de portefeuille «balancée» traditionnelle a donné l’impulsion à l'investissement à long terme depuis des décennies. Le temps est-il venu de la mettre à jour?

    Nous pensons que oui. Une construction qui redéfinit les notions de «cœur» et de «satellites» du portefeuille permet de mieux cibler les objectifs spécifiques à chaque investisseur. Car le monde a changé et un nouveau paradigme obligataire a vu le jour : des rendements au plus bas, des risques de marché accrus et une liquidité asséchée.

    Un scénario qu’on imagine mal
    Historiquement, les obligations avaient l’avantage de remplir quatre fonctions essentielles: générer des revenus, protéger le capital, diversifier les actifs de croissance et offrir une source de liquidité. Les actions venaient compléter le moteur de l’investissement : un risque certes plus élevé, mais offrant des performances plus intéressantes.

    Or aujourd’hui, la capacité des obligations à générer des revenus est proche de zéro. Pour qu’elles continuent d’offrir des performances intéressantes, il faudrait que les taux d’intérêt baissent davantage. Un scénario qu’on imagine mal.

    De surcroît, les portefeuilles obligataires sont aujourd’hui bien moins à même de préserver le capital. Si les taux montent de 1%, par exemple, la valeur de marché d’une obligation suisse à 10 ans peut diminuer de 9%. Rappelons qu’il y a quinze ans, un taux de 4% était considéré comme « normal » en Suisse.

    Les marchés obligataires souffrent aussi aujourd’hui d’un déficit de liquidité car les banques centrales thésaurisent la dette souveraine et les banques commerciales ont déserté le marché. En outre, les obligations offrent actuellement bien moins de protection dans des marchés baissiers.

    Le moteur tousse, et risque de se noyer
    Enfin, la capacité des actions à améliorer la performance semble limitée par les niveaux élevés des valorisations et une croissance économique modeste.

    Pour ces raisons, le moteur traditionnel associant actions et obligations, qui a réussi de façon spectaculaire, risque aujourd’hui de se mettre à tousser, sinon à se noyer. Il faut donc repenser l’allocation d’actifs.

    Nous pensons qu’il faut articuler la construction des portefeuilles autour d’un «cœur» et de plusieurs «satellites». Ces différentes poches doivent correspondre à des objectifs précis. Le rôle du cœur doit être double: délivrer une performance stable et servir de réservoir de liquidité. Celui des poches «satellites», réaliser les autres objectifs: revenus, croissance et protection contre des risques extrêmes.

    Comment s’y prendre en pratique? Commençons par les «satellites».

    Détenir les obligations jusqu’à maturité
    Dans le contexte du nouveau paradigme obligataire, il est possible de construire une poche qui délivre un revenu stable et plus élevé que celui d’un indice obligataire classique. Pour ce faire, les investisseurs doivent détenir les titres obligataires jusqu’à leur maturité. Cette stratégie immunise les actifs contre le risque de perte en cas d’une hausse des taux. Dès lors, les investisseurs peuvent réorienter la prise de risque sur le crédit afin d’augmenter le rendement. Evidemment, le risque de défaut doit être géré par une analyse de crédit robuste.

    Pour réaliser l’objectif de croissance en tenant compte des niveaux de valorisations actuels, le portefeuille doit être exposé aux thèmes à forte conviction. Un exemple, la croissance à long terme des pays émergents n’est pas reflétée dans les prix de marché actuels.

    Une conviction forte ne signifie pas nécessairement un risque élevé, pour autant que l’implémentation soit judicieuse et diversifiée. Par exemple, le thème des marchés émergents peut être déployé simultanément via des actions — tant de pays émergents que développés — des obligations convertibles, des obligations souveraines, et même via le crédit. Il en résulte une poche capable de capitaliser sur cette opportunité tout en gérant les risques mieux qu’un simple indice actions émergentes.

    Et s’il est nécessaire de faire face à des risques extrêmes, des stratégies ciblées peuvent être mises en place dans un satellite supplémentaire.

    La liquidité au cœur
    Si elles offrent pléthore d’avantages, les poches satellites présentent néanmoins un inconvénient de taille leur liquidité est moindre voire sacrifiée. Malgré cela, les investisseurs disposent d’un important réservoir de liquidité, le cœur de leur portefeuille.

    Liquide, le cœur doit investir dans toutes les grandes classes d’actifs en tout temps, tout comme le portefeuille balancé traditionnel. Mais il doit aussi mieux préserver le capital et offrir une stabilité accrue. Notre expérience montre que cela est possible à condition d’équilibrer systématiquement les risques, de profiter des tendances de marchés de manière dynamique, et, surtout, de réduire les risques quand un orage se profile. Des titres très liquides permettent de réaliser cela avec succès.

    Finalement, comment allouer entre les positions à long terme et le «cœur» liquide? Sur la base des aspirations des investisseurs. Toute gestion d’actifs doit commencer par là. Face aux défis actuels, les objectifs des investisseurs doivent être exprimés bien plus clairement que sous forme d’un «benchmark». Ils doivent inclure les besoins en liquidités, les revenus essentiels, les objectifs de performance, l’appétit au risque ainsi que toutes les autres préférences particulières du détenteur d’actifs.

    Cela permet de mettre à jour le moteur de performance des portefeuilles afin qu’il puisse saisir les opportunités de marché et naviguer les virages les plus difficiles.

    Le monde de l’investissement fait face à des bouleversements considérables, appelés à durer. Le changement s’impose. Tout comme les constructeurs d’automobile, les investisseurs doivent repenser leurs approches et ainsi rejoindre le futur de l’investissement aujourd’hui.

    INFORMATION IMPORTANTE –MARKETING GENERAL
    Le présent document de marketing a été préparé par Lombard Odier (Europe) S.A., un établissement de crédit agréé et réglementé par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) au Luxembourg. La publication de document de marketing a été approuvée par chacune de ses succursales opérant dans les territoires mentionnés au bas de cette page (ci-après « Lombard Odier »). Il n’est pas destiné à être distribué, publié ou utilisé dans une juridiction où une telle distribution, publication ou utilisation serait interdite, et ne s’adresse pas aux personnes ou entités auxquelles il serait illégal d’adresser un tel document. Le présent document de marketing est fourni à titre d’information uniquement et ne saurait constituer une offre ou une recommandation de souscrire, d’acheter, de vendre ou de conserver un quelconque titre ou instrument financier. Il reflète les opinions de Lombard Odier à la date de sa publication. Ces opinions et les informations exprimées dans le présent document ne prennent pas en compte la situation, les objectifs ou les besoins spécifiques de chaque personne. Aucune garantie n’est donnée qu’un investissement soit approprié ou convienne aux circonstances individuelles, ni qu’un investissement ou une stratégie constituent une recommandation personnalisée pour un investisseur. Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d’évoluer avec le temps. Lombard Odier ne fournit pas de conseils fiscaux. Il vous incombe par conséquent de vérifier les informations susmentionnées et toutes les autres informations fournies dans les documents de marketing ou de consulter vos conseillers fiscaux externes à cet égard.
    Tout investissement est exposé à une diversité de risques. Avant d’effectuer une quelconque transaction, il est conseillé à l’investisseur de vérifier minutieusement si elle est adaptée à sa situation personnelle et, si nécessaire, d’obtenir un avis professionnel indépendant quant aux risques et aux conséquences juridiques, réglementaires, fiscales, comptables ainsi qu’en matière de crédit. Les informations et les analyses contenues dans le présent document sont basées sur des sources considérées comme fiables. Toutefois, Lombard Odier ne garantit ni l’actualité, ni l’exactitude, ni l’exhaustivité desdites informations et décline toute responsabilité quant aux pertes ou dommages susceptibles de résulter de leur utilisation. Toutes les informations, opinions et indications de prix peuvent être modifiées sans préavis.
    Les performances passées n’offrent aucune garantie quant aux résultats courants ou futurs et il se peut que l’investisseur récupère un montant inférieur à celui initialement investi. La valeur de tout investissement dans une monnaie autre que la monnaie de base d’un portefeuille est exposée au risque de change. Les taux peuvent varier et affecter défavorablement la valeur de l’investissement quand ce dernier est réalisé et converti dans la monnaie de base de l’investisseur. La liquidité d’un investissement dépend de l’offre et de la demande. Certains produits peuvent ne pas disposer d’un marché secondaire bien établi ou s’avérer difficiles à valoriser dans des conditions de marché extrêmes, ce qui peut se traduire par une volatilité de leur cours et rendre difficile la détermination d’un prix pour la vente de l’actif.
    Membres de l’UE : Belgique: Lombard Odier (Europe) S.A. Luxembourg · Succursale de Belgique, un établissement de crédit dont les activités en Belgique sont soumises à la surveillance de la Banque nationale de Belgique (BNB) et de l’Autorité des services et marchés financiers (FSMA); France: Lombard Odier (Europe) S.A. · Succursale en France, un établissement de crédit dont les activités en France sont soumises à la surveillance de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour ses activités de services d’investissement ; Pays-Bas: Lombard Odier (Europe) S.A. · Netherlands Branch, un établissement de crédit dont les activités aux Pays-Bas sont soumises à la surveillance de la Banque des Pays-Bas (De Nederlandsche Bank (DNB)); Espagne: Lombard Odier (Europe) S.A. · Sucursal en España, un établissement de crédit dont les activités en Espagne sont soumises à la surveillance de la Banque d’Espagne (Banco de España) et de la Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV); et Royaume-Uni: Lombard Odier (Europe) S.A. • UK Branch, un établissement de crédit , réglementée au Royaume-Uni par la Prudential Regulation Authority (PRA) et soumise à une réglementation limitée par la Financial Conduct Authority (FCA) et la Prudential Regulation Authority (PRA). Vous pouvez obtenir, sur demande, auprès de notre banque plus de détails sur la portée de notre agrément et de notre réglementation par la PRA ainsi que sur la réglementation par la FCA. La réglementation britannique sur la protection des clients privés au Royaume-Uni et les indemnisations définies dans le cadre du Financial Services Compensation Scheme ne s’appliquent pas aux investissements ou aux services fournis par une personne à l’étranger (« overseas person »).
    Par ailleurs, la publication du présent document de marketing a également été approuvée par les entités suivantes domiciliées au sein de l’Union européenne: Gibraltar: la publication du présent document de marketing a été approuvée par Lombard Odier & Cie (Gibraltar) Limited, , une société réglementée et agréée par la Commission des services financiers de Gibraltar (FSC) pour exercer des activités de services bancaires et de services d’investissement ; Espagne: Lombard Odier Gestión (España) SGIIC., S.A., une société de gestion d’investissements agréée et réglementée par la CNMV.
    Suisse : Le présent document a été publié en Suisse par Banque Lombard Odier & Cie SA Genève, une banque soumise à la réglementation et à la surveillance de l’Autorité suisse de surveillance des marchés financiers (FINMA).
    Etats-Unis: Ni ce document ni aucune copie de ce dernier ne peuvent être envoyés, emmenés ou distribués aux Etats-Unis ou remis à une US-Person.
    Le présent document de marketing ne peut être reproduit (en totalité ou en partie), transmis, modifié ou utilisé à des fins publiques ou commerciales sans l’autorisation écrite et préalable de Lombard Odier.
    © 2017 Lombard Odier (Europe) S.A. – Tous droits réservés

    let's talk.
    share.
    newsletter.